Auberge Opale
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Auberge Opale

Dans une sombre forêt se trouve une auberge nommée Opale abritant à l'année certains riches habitués de la place... mais acceptant aussi quelques passants qui peuvent parfois venir changer la vie de cette auberge...
 
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 TOPIC DE GROUPE

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Pierann Hudson
Raphael Nelson
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MessageSujet: Re: TOPIC DE GROUPE   TOPIC DE GROUPE - Page 3 EmptyJeu 4 Fév - 2:54

-J'en ai vu d'autres.

Le petit demi-sourire de Cybelle ne l'étonna même pas. Peut-être parce qu'il ne la connaissait pas, peut-être parce qu'elle avait une tendance à essayer d'être heureuse en sa compagnie ou peut-être parce qu'il s'en fichait totalement après les récents événements de la fête entre lui et Heather [et je vote pour la troisième option], mais ça ne lui fit absolument rien et même la folle en plein milieu de sa boîte le laissait plutôt indifférent. Ce n'était qu'une raison pour revenir voir Cybelle, ou fuir Heather. Ce n'est pas qu'il ne l'appréciait pas, c'est simplement que, comme depuis plusieurs années, leur relation était ambigüe, compliquée, trop.

Apparemment, même si une folle envhissait le haut-parleur, Cybelle semblait apte à pouvoir se débrouiller seule. Peut-être Steven avait-il aidé un tout petit peu en l'immobilisant, mais peut-être pas non plus, on aurait pu facilement se passer de lui. Bref, l'inutilité de son acte rendait sa fuite encore plus stupide, le faisait passer pour un gros lâche, ce qu'il était peut-être. Ou alors un froussard, un peureux, un terrorisé des sentiments. Mais alors qu'il allait décider de prendre le chemin de la sortie, premièrement parce qu'il se faisait tard et deuxièmement parce que tout cela ne lui convenait plus du tout, la forêt amazonienne fit irruption devant ses yeux et les lianes qui lui attrapèrent le poignet semblaient très solides, très dures aussi. Heather se dressait là, devant ses yeux, le regard plein de passion et de chagrin à la fois, comme si cet effort représentait l'ultime sacrifice, le dernier espoir pour un couple déjà en déclin depuis le premier regard. N'avait-elle pas compris qu'ils étaient voués à l'échec? Qu'ils étaient la représentation humaine de l'émission 'les feux de l'amour', l'exemple d'un couple imparfait, les créateurs du livre 'comment détruire son couple, pour les nuls'? Ou peut-être que le nul c'était lui, peut-être que d'avoir laissé ses désirs le guider autrefois avait fait de lui un égocentrique fini seulement capable de coucher ici et là sans qu'on lui brise la roche qui lui sert de coeur? Il s'était tellement endurci avec le temps, il était inateignable. Sa cage thoracique servait de bouclier contre tout attachement, le bouclier le plus efficace connu jusqu'à maintenant, dépassant même celui des frères Sinclair. Mais toute bonne chose a une faille, regardez Tommy qui ne semble pas capable de bloquer tous les pouvoirs de Badley, eh bien ici c'était Heather le Jason de la chose, c'était elle qui avait trouvé le moyen d'attendrir le battement de son coeur, l'arrêtant de cogner dans sa poitrine tellement fort qu'on avait l'impression qu'il allait craquer. Maintenant, il battait à un rythme régulier, comme si ce foutu cupidon venait de lui lancer une nouvelle flèche, une deuxième chance. Mais qu'en avait-il à faire des deuxièmes chances? La seule qu'il aurait réellement aimé avoir, c'était celle de revenir ici. Sachant ce qui l'attendait, il ne serait pas venu ici, non, il serait resté dans une poubelle plutôt que de venir affronter ses démons. Sacrée deuxième chance, si elle aurait pu disparaître, laisser la première faire son truc puis partir sans rien dire, si elle avait laissé Steven quitter après le bal de Noël, peut-être l'aurait-il déjà oublié? Peut-être sa poitrine aurait-elle reformé le même bouclier pour le protéger de tout pour qu'il puisse continuer sa vie de débauche, de sexe libre, une nuit et c'est fini. 'C'est pas pour la vie, juste pour la nuit'
Si c'était si simple...


-Steven, va avec elle

Qu'avait-elle à lui donner des ordres? Pourquoi se mêlait-elle de cette histoire? Oui, elle était sa cavalière, mais quiconque d'assez intelligent [désolé Viktor, tu ne fais pas partie de ce groupe] aurait facilement remarqué que Cybelle était un accessoire qui accompagnait son toxedo, un complément naturel qu'il fallait lorsqu'on avait une réputation comme la sienne, qu'elle soit déjà forgée ou en construction. Mais la seule qu'il semblait être capable de s'attirer ici était celle soit du gâcheur de fête, soit de l'amoureux perdu. Mais il n'était pas perdu dans ses sentiments, il les connaissait très bien, mais il était aveuglé par eux et par son désir d'humilité. Il avait une dignité, trop, pour la perdre à nouveau ici et il avait trop le besoin d'être célibataire encore, toute sa vie si possible, pour vu qu'il ne vive plus jamais l'amour, il en avait marre. La seule chose que l'amour apportait était les problèmes, le meurtre aussi. Pas nécessairement un meurtre physique, mais Heather avait tué il y a longtemps le vrai Steven et vice-versa.

Son regard était posé depuis un long moment sur l'étreinte autour de son poignet. Elle serrait si fort qu'on aurait crû qu'elle allait se briser les os mais qu'elle s'en fichait totalement, pour vu qu'elle soit avec lui. Avait-elle autant ce désir, ou était-ce la mélancolie et l'envie du drame qui la poussait à faire cela? Elle semblait si sincère, mais même le mensonge peut causer la sincérité, il ne suffit que de se croire.

-Lâche-moi... s'il-te-plaît

Le ton de sa voix était tellement calme contrairement à tout ce qui les entourait qu'il en devint surprenant. Appuyé de ces paroles, il donnait un air dramatique. On aurait pu croire qu'il jouait la comédie, qu'il était un autre de ses rôles, le grand rôle de Steven Harris, mais non. Même si sa vie n'était qu'une pièce qui s'écrivait au fur et à mesure, il ne jouait pas de rôle. Il tentait du mieux d'être lui même s'il n'était pas sûr de qui il était.

-Je... je t'ai donné cette bague, tu devrais savoir pourquoi... je veux t'oublier, Heather

Sa vue se brouilla totalement. Il ne releva même pas le regard même si elle méritait qu'il la regarde. La dignité naturelle chez lui l'obligeait à en faire autrement, ne pas montrer qu'il était capable lui aussi d'être triste, ne pas le montrer, ni en public, ni en privé. Son poignet, une fois libre, il tourna à nouveau les talons. La scène se répétait à nouveau comme une bobine de film qu'on recommençait. Mais cette fois-ci, la situation risquait de changer. Pourquoi Heather aurait-elle envie de courir après lui alors qu'elle venait de donner son ultime espoir? Les trois pas qu'il réussit à compléter pour se séparer de son amour lui semblèrent si douloureux qu'il aurait préféré qu'on le brûle vif. Que la mort l'emporte quant à y être. Le peu de fierté qui lui restait coula le long de sa joue et il s'empressa de l'essuyer. Pourquoi pleurait-il maintenant? Il était maître de ses sentiments, toujours maître...

*Eh puis m*rde!*

Il fit un nouveau demi-tour sur ses talons et les deux pas qui le séparaient d'elle fûrent si rapides à franchir. En moins de deux secondes, il était à nouveau collé à elle, autant que lors du bal de l'Halloween. Les traits incertains de son visage montraient qu'il improvisait à nouveau et qu'il était absolument incertain de la suite, mais qu'il osait tout de même. Passant ses mains autour d'elle pour la garder enfin contre lui une fois pour toute et se penchant légèrement, il alla chercher les lèvres de Heather contre les siennes. Dès le contact établit, un frisson immense lui parcourut le dos, le laissant même entrevoir dans le baiser, ne le rendant que plus réel, plus véritable, sincère.
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MessageSujet: Re: TOPIC DE GROUPE   TOPIC DE GROUPE - Page 3 EmptyJeu 4 Fév - 14:39

[HJ: La personne en vert qui me bouscule est Elizabeth Stevenson... désolée des désagréments encourus...]

Je me sentais soudainement si bien. J’en oubliai presque l’incident qui venait de se produire, il n’avait plus d’importance. En fait, je ne sentais plus rien. Il n’y avait plus de douleur à ma jambe, sur ma tempe ou dans mes poings. J’avais perdu tous mes nocicepteurs, un peu comme la raison. Bientôt il ne me resterait plus rien, je ne devais pas y penser ou je paniquerais encore. Je ne voulais pas paniquer. Je ne voulais plus paniquer. C’était désormais une nouvelle Amber. J’avais une multitude de raisons de changer désormais. La vie m’ouvrait finalement les bras. De savoir qu’il y avait enfin quelqu’un qui me comprenait, quelqu’un d’aucunement hostile, qui ne voulait que mon bien, c’était génial et cela prenait toute la place dans mon esprit. Je ne pouvais faire autrement que de me répéter que tout irait bien. Tout irait bien. Tout irait bien, si je restais avec elle. Je me sentais dans un état frôlant l’extase. En fait, cette sensation je la connaissais, mais je n’arrivais pas à la nommer. Je crois que c’était comme si je venais d’avoir un orgasme. Oui, c’est ça! J’avais l’impression qu’une douce chaleur se répandait tranquillement dans mon cœur et mon ventre. Je pouvais même la sentir couler tranquillement le long de mes trippes. Je me sentais complètement détendue. Je sentais toutes les fibres de mon corps vibrer sous l’effet de la sensation, mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine, ma respiration était de plus en plus profonde, mes doigts tremblaient légèrement et j’avais presque des vertiges de bonheur. Je me sentais légère et libre. Je ne me reconnaissais plus. Cette sensation me fascinait et je ferais tout pour la garder en moi le plus longtemps possible. Je ne voulais pas la perdre. Cela ferait trop mal.

Je gardais les yeux fixés sur la blonde qui m’avait comprise. Il n’y avait plus qu’elle qui comptait. Elle était désormais mon univers. Tout le reste s’était effacé, c’était comme si nous étions dans un cylindre blindé. Les bruits environnants, les autres personnes dans la salle et tout le décor avait disparu. Je ne voyais carrément qu’elle. Je savais que c’était impoli de fixer quelqu’un de la sorte, mais je ne pouvais pas faire autrement. Je vis ses lèvres remuer, mais ne comprit pas ce qu’elle disait. Cela ne m’était pas adressé, cela n’avait donc aucun intérêt à mes yeux. Pendant qu’elle parlait avec quelqu’un que je ne pouvais pas voir à cause du cylindre nous entourant, j’entrepris de me sortir de la boite de son de l’enfer. Je réussis finalement à retourner sur le plancher des vaches, non sans déchirer ma robe, mais je m’en foutais carrément. Une fois sur le sol, je remarquai qu’il y avait un de mes talons qui était brisé. Je retirai donc mes souliers et les mis dans ma main. Je retournai ensuite mon regard vers la seule personne sur qui je pouvais compter. J’étais désormais calme. J’affichais un petit sourire timide. Je me dirigeais vers mon alliée tranquillement, je gardais les bras bien droit et le plus près possible de mon corps, pour ne pas embêter personne. Une fois à sa hauteur, je lui mis ma main glacée sur le bras l’espace de quelques instants. J’espérais que ce contact lui ferait comprendre que je voulais qu’elle me suive. Je continuais ensuite mon chemin vers la sortie.

Environ à mi-chemin entre ma sauveuse et la sortie, je me suis fait bousculée de plein fouet. Une jeune femme tout de vert vêtue m’a rentrée dedans comme si j’étais rien de moins qu’un gros tas d’ordures. Elle ne m’avait pas fait mal physiquement, mais psychologiquement, oui! C’était contre mes principes de bousculer les gens. Je ne trouvais pas ce type de comportement respectueux. Même dans mes plus grandes crises, je faisais toujours tout mon possible pour ne toucher personne. Je me disais que les gens vivaient leur vie comme ils l’entendaient et que je ne devais surtout pas venir troubler leur quiétude personnelle.


-Tu pourrais au moins regarder où tu vas!

Cela m’avait vraiment insultée que cette idiote me bouscule de la sorte. J’espérais qu’elle comprendrait que je voulais des excuses et ainsi tout pourrait rentrer dans l’ordre. Lorsque je la regardai plus attentivement, je remarquai qu'elle était carrément dans un autre univers. En fait, J,avais l'impression qu'elle ne me regardait pas vraiment et que j'aurais pu être un mec que cela ne l'aurait pas dérangée. Malheureusement pour nous deux, la conne en vert me fit ensuite un geste qui me fit comprendre qu’elle trouvait que cela n’avait pas d’importance qu’elle m’ait blessé de la sorte. Cela ne se passerait pas ainsi. Je ne pouvais pas la laisser filer. Il fallait que je lui apprenne le respect. Il n’y avait pas de raisons pour qu’elle me traite comme une moins que rien. J’avais autant de valeur qu’elle et je ne lui avais rien fait. Déjà qu’elle me manquait de respect en me bousculant, si en plus, elle faisait comme si je n’existais pas, elle méritait... Elle méritait... Je ne sais pas ce qu’elle méritait, je sais seulement que j’avais de plus en plus de difficulté à me contrôler. Je sentais que la crise était proche. Je recommençais à sentir les battements trop vite et trop fort de mon cœur dans ma poitrine, qui résonnaient dans ma tête. Je sentais également les yeux me piquer, comme lorsque les larmes voulaient sortir. Mes mains tremblaient de plus en plus. J’étais furieuse contre elle et elle devrait s’excuser. Je ferais tout pour qu’elle le fasse, mais elle le ferait. Je n’aimais pas qu’on me manque de respect, elle allait l’apprendre. Tout cela n’avait duré que quelques secondes, la jeune femme avait fait quelques pas seulement, elle était toujours à ma portée. Je lançai mes souliers sur le sol et m’élançai vers l’ingrate verte. Je courais presque lorsque j’étirai mes bras pour la pousser. La force contenue dans ma bousculade fut telle que la jeune femme fut projetée sur le sol.

-TUUU VAAAS T’EX-CU-SEEER!!!!!!!

Je me jetai ensuite au sol, sur elle, hors de moi, et commençai à la frapper avec mes paumes et à lui tirer les cheveux. Si on ne m’arrêtait pas, je la tuerais. Et comme je n’avais aucune raison d’arrêter, je la tuerais… je le sentais…


Dernière édition par Amber Badley le Dim 7 Fév - 11:20, édité 1 fois
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Heather Mc Keeney

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MessageSujet: Re: TOPIC DE GROUPE   TOPIC DE GROUPE - Page 3 EmptyDim 7 Fév - 12:18

J'eus l'impression étrange, stupide, que la blondasse avait dit un truc du genre "vas avec elle" à Steven. Mais c'était impossible, étant donné qu'elle l'avait accompagné au bal et que donc elle devait lui faire de l'oeil. Les blondes de ce genre, je les connaissais pas. Apparence de poupée mais le diable au corps... A vrai dire je ne pouvais pas la blâmer de vouloir Steven, il était de ce genre d'homme que tout le monde rêve d'avoir, mais il était à moi, je le voulais, je voulais le récupérer et j'étais à lui, et toutes les blondes du monde pouvaient toujours s'évertuer à le séduite, je les tuerai avant.

Je ne sais dans quel état extrême j'étais tombé. Je sentais que je dérivais, je sentais qu'une partie de moi avait sombré dans la folie, je sentais que mes pensées devenaient folles, mais je m'en fichais. Je m'en fichais car j'avais le poignet de Steven prisonnier de mes mains, et que par cette prise il restait avec moi et me faisait face. J'étais proche de lui, toute proche, et je goûtais avec délice a son odeur, mes yeux se réjouissaient de son visage si proche. Cependant mon délice avait un goût de fin, comme si c'était le plus beau mais le dernier. Alors je voulais profiter pleinement. Steven me demanda de le lâcher; je ne bronchai pas. Face à lui, je ne le quittai pas des yeux et je plaçai dans mon regard toute la force de mes émotions. Qu'il ose me dire que notre histoire ne comptait plus pour lui... Qu'il ose me l'affirmer alors que nous n'avions eu aucune réelle discussion sur le sujet. En même temps, j'avais peur. J'oscillai constamment entre cette assurance aveugle et, tout d'un coup, le doute. Et si il m'avait réellement rayée de son esprit? Et si, depuis mon arrivée à l'auberge, il était juste gêné de me dire que je n'existais plus pour lui, peut-être parce qu'il voyait que je n'allais pas bien, et qu'il ne voulait pas me faire plus de mal, par respect? Et si vraiment nos deux vies étaient détachées et que jamais plus elles ne se rejoindraient...


-Je... je t'ai donné cette bague, tu devrais savoir pourquoi... je veux t'oublier, Heather

Il gardait les yeux baissés, comme hypnotisé par ma main sur son bras. Je frémis à ses paroles, et puis, brusquement, je lui serrai encore plus fort la main:

- Regarde moi!


Je ne pouvais supporter qu'il appose une croix si capitale sur ma vie en ne me le disant pas en face. Mais en même temps, si tant est qu'il n'était pas réduit en miettes jusqu'alors, la dernière réplique de Steven venait de me briser le cœur et, brusquement, j'eus l'impression de manquer de souffle. C'était fini. Il me donnait juste la bague car il n'avait pas eu le cœur de la jeter mais elle lui rappelait trop moi; en me l'offrant il terminait le cercle, s'offrant en même temps la possibilité de m'oublier. J'avais compris. Ne dit-on pas que les véritables histoires d'amour finissent mal? J'avais eu la mienne. J'avais vécu la plus belles des histoires avec Steven. En y réfléchissant, je l'analysais ainsi. Mon regret était que, lorsque j'étais avec Steven, je ne l'avais pas vécu de la sorte. Je l'aimais certes, mais nos disputes ne m'avaient peut-être pas permis de me rendre compte de la réalité de notre amour. Maintenant, je m'en rendais compte.

Si tel était son choix, alors, je ne pouvais pas lutter. Quand bien même j'aurais voulu lutter, qu'aurais-je fais? Mes bras ne suffisaient pas à le retenir captif, qui plus est mon état de santé déplorable. Il bougea son poignet et, comme j'avais desserré mon étreinte, se libéra. J'avais encore la chaleur de sa peau sur la mienne. Cette rupture de contact me rendit folle; je le perdais physiquement maintenant, et mon cœur cognait dans ma poitrine comme un ours enragé. Tout mon être hurlait son prénom dans une plainte silencieuse que je me devais de garder pour moi, et qui m'accompagnerais jusqu'à la fin de mes jours. J'avais l'impression qu'on m'ôtait véritablement mes viscères alors que j'étais vivante, je me sentais me scinder, me disloquer, juste parce qu'il s'éloignait de moi, à tout jamais.


- Non... murmurai-je mais le son s'étouffa dans ma voix.

Je ne l'avais toujours pas quitté des yeux, et lui, il gardait la tête baissée. Enragée, j'eus envie de lui hurler dessus, de me jeter sur lui même et de le forcer à le faire croiser mon regard; jamais je ne l'avais autant détesté de ne pas me respecter au moins un minimum; mais le chagrin l'emporta. Vaincue, je restais debout, immobile, les yeux rivés sur sa silhouette. A mesure qu'il s'éloignait me revenaient des images, plus intenses les unes que les autres, des souvenirs de nos étreintes, de notre premier baiser, de quand il me tenait dans ses bras. Je ne voulais pas oublier cela... Je ne pouvais pas. Ces éléments me constituaient, je l'avais compris il y a peu. J'avais cru bon de l'oublier, d'avoir d'autres aventures, en me disant laisser le temps au temps était la plus fiable des solutions. En vérité, c'était faux. Steven était imprimé en moi et l'oublier revenait à m'oublier moi, ce que je ne pouvais pas. J'étais condamnée à vivre avec ses souvenirs à perpétuité, à défaut de vivre avec lui. C'était au moins une chose à laquelle il ne pouvait mettre fin...

Je cherchai des yeux la blonde: qu'elle ose remettre la main sur lui et elle allait payer de toute la haine, la rancœur et la tristesse qui m'habitait. Quand je vis Steven se retourner, je crus qu'il la cherchait elle et qu'il l'avait aperçue, donc qu'il la rejoignait. Mes poings se serrèrent, ces gens ne connaissaient-ils donc pas le sens du mot décence?! J'allai m'élancer mais un petit quelque chose m'arrêta: c'était moi que Steven regardait. Pas quelqu'un d'autre... Alors je le vis très près soudain, et je sentis ses bras m'enlacer et me serrer contre lui - je devais rêver? En tout cas c'était un rêve efficace, car toute émotion négative me quitta. Je me sentais légère, je me sentais bien, un peu comme si j'avais usé de stupéfiant. Pour achever cette hallucination parfaite, je sentis des lèvres se poser sur les miennes. C'était bien celle de Steven... Non! Je ne rêvais pas, Steven Harris était bel et bien en train de m'embrasser, pourquoi diable avais-je laissé vagabondé mon esprit? Et surtout pourquoi diable LUI m'embrassait-il? Instinctivement, je mis mes deux mais en avant afin d'essayer de repousser son torse; mais il me serrait trop fort et je n'avais plus beaucoup d'énergie - ou de volonté. Je profitais donc de ce baiser que je ne comprenais pas, à mi-chemin entre le bonheur total et la retenue, car je ne savais s'il fallait le fêter ou le déplorer... J'attrapai donc ses épaules, cédant finalement. Un baiser de Steven avait toujours les mêmes répercussion sur moi: je m'abandonnai complètement, profitai de la caresse tout en faisant de la sorte que le baiser soit parfait aussi pour lui également. Mais en même temps une petite voix trottait dans ma tête... A contre-cœur, je décidai de l'écouter. Mes doigts crispés autour du cou de Steven, je l'embrassai soudain plus passionnément avant de m'écarter brutalement de lui. Puis, interloquée, je le fixai. Il disait que tout était fini puis il m'embrassait? A quoi jouait-il?


- Je ne veux pas de baiser d'adieu,
lui reprochai-je.


[ Amber, je t'aime déjà nettement plus =P ]
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MessageSujet: Re: TOPIC DE GROUPE   TOPIC DE GROUPE - Page 3 EmptyLun 8 Fév - 18:33

-Je ne peux pas te laisser toute seule. Pas maintenant, pas aujourd’hui. Je te suis.

Non vraiment Lindsay n’avait pas comprit, Elizabeth en pouvait plus et il fallait absolument qu’elle sorte de cette salle. Eli ne voulait par sa faiblesse empêcher son amie de s’amuser.

*Elle est très capable de le faire sans moi dans les pattes.*

Bien que sa pensée fut injuste la jeune femme ne pouvait enlever à la jeune serveuse qu’elle faisait preuve d’une amitié étonnante. Lindsay s’inquiétait pour elle et c’était tout à fait normal. Au fond d’elle, Elizabeth appréciait cette attention envers elle de sa seule amie, mais à ce moment-là, la jeune femme voulait être seule.

Elle avait osé, pour un instant, sortir de sa carapace lourde qu’elle porte en temps normal devant le monde entier. À peine sortie, la pauvre femme fut frappé de plein fouet à la vue de Nathan. Celui qui était responsable de la perte de son emploi, mais le plus grand crime de cet homme était qu’il était le seul élément sur terre qui réussissait à mettre Elizabeth de travers, de faire en sorte qu’elle ne se comprenait plus elle-même. Eli ressentit alors son cœur se serrer, comme si quelqu’un le tenait dans sa main et qui le tordait. Il avait une seule personne au monde qu’elle ne voulait pas voir ce soir-là : c’était Nathan. Au fond d’elle, la jeune femme se trouvait complètement ridicule.

*Mon histoire ressemble à un mauvais film romantique démodé américain…je suis vraiment pathétique ! *

Lorsqu’elle remarqua que Lindsay l’avait suivi, Elizabeth s’arrêta net sur le seuil de la porte de la salle de bal. Elle se tourna vers son amie, le ton relativement clame et doux, mais qui se voulait irréfutable.


-Ça va Lindsay, je vais bien…j’ai seulement eu un soudain mal l’aise. Je vais aller me reposer dans ma chambre et tout devrait aller mieux. Tu es gentille de t’inquiéter, mais y’a vraiment rien à s’alarmer.

Eli détourna alors la tête.

-Je ne veux pas gâcher ta soirée, retourne s’y…mais surtout ne t’inquiète pas pour moi…je suis faite forte.

(HJ : Désolée pour le retard et la petite méprise Embarassed )

À peine Elizabeth venait-elle de finir sa phrase, qu’elle vit une fille enrager foncer droit vers elle. De toutes ses forces, elle poussa Eli qui se retrouva en un rien de temps parterre. Trop surprise de ce qui venait d’arriver, la jeune femme n’était pas encore au bout de ses peines, car l’inconnue se jeta alors sur elle et se mis à la giflé et à lui tiré les cheveux, une vraie furie. Eli fut d’abord incapable de faire quoique ce soit, trop surprise de ce qui était entrain de se passé. L’état dans lequel elle se trouvait quelques minutes plutôt laissait son assaillante la battre aussi fort qu’elle voulait. Jusqu’à ce qu’elle s’écria :

-TUUU VAAAS T’EX-CU-SEEER!!!!!!!

La gifle qui suivit agit comme une douche d’eau glacée sur Elizabeth, elle se réveilla. Cette fille venait de sortir Eli ne son état de pleurnicharde et ridicule. L’Elizabeth Stevenson bête, froide et forte que tout le monde connaissait était de retour. La jeune femme se tourna alors vers cette espèce de folle qui l’attaquait sauvagement. Elle lui attrapa les poignets et les serra fort. Un après l’autre, elle posa ses pieds sur les hanches de la fille et ensuite, de toutes ses forces, la poussa à l’aide de ses jambes. Son assaillante revola plus loin et s’écrasa contre le sol. Elizabeth se releva aussitôt et s’élança à son tour sur cette fille démente avant qu’elle n’est le temps de faire quoique ce soit. Eli l’immobilisa contre sol et leva la main, prête à répliquer. Cependant, sa main resta en l’air, incapable de bouger. La jeune femme venait de remarquer que cette furie qui l’avait attaqué était la celle qu’elle avait accidentellement bousculé quelque minute plutôt. Elle comprenait pourquoi elle voulait des excuses.

*Tout ça pour ça !…et moi qui croyais avoir déjà tout vu les sortes de folles possibles. Celle-là bat des records. *

L’air grave et la respiration saccadée, Elizabeth baissa la main.


*J’entrerais pas dans son jeu de furie…comme ça c’est la seule qui aura l’air folle.*

Une pensée traversa l’esprit d’Eli, c’était ridicule, mais il était vrai qu’elle ne s’était pas excuser lorsqu’elle avait heurté cette fille. Elle était tellement hors d’elle à cause de Nathan qu’elle se moquait de tout, elle voulait sortir de la salle au plus vite. La jeune femme ferma un court instant les yeux en soupirant. Lorsqu’elle les ouvrit, elle regarda la jeune fille droit dans les yeux. Son regard n’avait rien de nécessairement doux et aimable, mais il était sincère.


-Je m’excuse, lui-t-elle.

Lentement, Elizabeth se leva et libéra la fille de son emprise. Elle ne lui tourna pas le dos cependant, une fille aussi déséquilibré qu’elle pouvait très bien lui ressauter dessus. À reculons et toute tremblante (après tant d’adrénaline), Eli sortit de la salle de bal. La soirée avait été courte, mais trop éprouvante…elle avait hâte d’aller se coucher.


Dernière édition par Elizabeth Stevenson le Jeu 11 Fév - 21:22, édité 2 fois
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Raphael Nelson
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MessageSujet: Re: TOPIC DE GROUPE   TOPIC DE GROUPE - Page 3 EmptyMar 9 Fév - 13:51

[HJ: Je m'excuse vraiment pour le délais! Ne me sors plus des phrases comme *La lame tranchante et immaculée de ses dents s'extirpa hors de son fourreau de velours rose pâle pour aller fendre en deux le cœur de Raphael.* C'est trop beau!]

Je n'étais pas le style de mec à me pâmer devant chaque fille. Bien sûr, j'en remarquais certaines, mais ce n'était pas une obsession. De toute manière, j'étais bien trop timide pour regarder assez longtemps chaque fille que je rencontrais pour me laisser aller à noter toutes ses qualités physiques. Il était certain, cependant, que si je côtoyais une fille, je ne pouvais m'empêcher, au fil du temps, d'avoir une vision assez masculine de son apparence physique. Par exemple, Pierann était mon amie, mais je savais aussi que je la trouvais très belle. Quand elle souriait, toute la pièce s'illuminait. Cette fille avait une joie communicative. Cela me gênait un peu, mais j'aimais vraiment la regarder. C'était aussi le cas avec mon autre amie, Lindsay. Celle-là, j'avais bien failli en tomber amoureux. Heureusement, elle m'avait vite fait comprendre que les mecs n'étaient pas trop son truc. Elle m'avait donc évité d'avoir le coeur brisé.

Avec Eloïse, je ne savais pas ce qui m'était arrivé. Dès le début, j'avais été subjugué par...tout en elle. Ce n'était pas mon genre. Pourtant, je n'avais pas pu contrôler mon esprit, lequel s'était embrouillé, dédoublant son image à l'infini et balayant tout le reste. J'étais devenu dépendant d'elle, de ses regards, de ses paroles... Je n'avais plus été capable de voir autre chose d'elle. Puis, nous nous étions quittés, sur cette terrasse, et elle avait disparu pendant un moment. Une éternité. Je n'avais cessé de penser à elle, même si je devinais ma cause sans espoir. Je me disais qu'il n'y avait aucune chance qu'elle revienne à l'auberge, surtout pour moi. Les clients partaient et repassaient souvent mais, parfois, ils ne venaient qu'une seule fois, trouvant ailleurs ce que l'auberge n'avait pas pu leur apporter.

Revoir la belle, ce soir-là, me rendit presque fou, d'une démence caressante et lascive. Elle était là. Elle n'avait pas disparu. Eloïse n'avait pas été qu'un mirage, qu'une invention de mon âme pour me faire croire que je pouvais ressentir quelque chose d'intense, quelque chose de plus fort que la stupide joie qui m'animait toujours pour des raisons qui ne m'étaient pas claires.

Eloïse était tellement belle que c'était une insulte de dire qu'elle était magnifique. Elle était beaucoup mieux que ça. Je n'étais pas un spécialiste en mode féminine, mais je devinais que sa robe devait être parmi ce qui se faisait de plus beau, de plus sexy, de plus... Je me sentis rougir alors que je réalisais que j'avais, peu subtilement, laissé glisser mon regard sur les bords du décolleté de ma déesse.


- Je me porte à merveille !

Son sourire, mêlé à sa voix qui, à mes oreilles, était plus mélodieuse que le tintement du cristal, suffit à me faire perdre contenance, alors qu'il m'en restait si peu.

- Merci, c'est mon cousin qui me l'a offert pour mon anniversaire.

Mais quel cousin merveilleux! Je pensais sérieusement à le vénérer de m'offir une si belle apparition. Toutefois, je savais que la robe y était pour très peu. Eloïse aurait pu porter la dernière laideur du monde qu'elle aurait incendié ma conscience.

- Raphael, je dois te dire que cette fête est une véritable réussite ! La décoration et la musique sont somptueuses !

On aurait pu me décerner un prix, parler de ma fête à la télé, me citer dans le livre des records mondiaux...Cela n'aurait rien été à côté de ce compliment venant de ma déesse. Elle aimait ma fête. Ce serait donc ma fête la plus réussie à vie.

-Merci. Nous...je...j'ai...mis beaucoup d'efforts. Je suis content que tu l'aimes.

Pourquoi n'étais-je pas capable de mentionner Pierann? J'avais volontairement omis de spécifier que sa participation à l'organisation de la fête avait été grande et précieuse. J'avais l'air égoïste. On aurait pu croire que je voulais m'attirer tout le mérite de ce bal, mais c'était totalement autre chose. Je ne voulais simplement pas parler d'une autre fille devant ma belle. Je ne voulais pas qu'elle pense que j'étais avec Pierann ou que je l'aimais. Je n'avais pas envie de gâcher son sourire en lui laissant croire que je fréquentais quelqu'un, surtout si ce n'était pas le cas. J'étais libre...surtout pour elle. Je ne pouvais pas risquer de la laisser partir encore, surtout avec l'idée que j'étais très bien sans elle alors que ce n'était pas le cas.

Soudain, alors que je ne remarquais même plus la musique, totalement concentré sur ma précieuse Eloïse, celle-ci me tira par le poignet vers la piste de danse. Je n'eus pas le temps de sentir la timidité monter en moi que nous étions déjà près l'un de l'autre, nous mouvant au rythme de la musique lente. J'étais bien heureux de savoir danser. Quand on était un garçon de fête, on savait se débrouiller sur une piste de danse. Je ne me ferais donc pas trop honte devant ma belle. Ou, du moins, pas avec ma manière de danser...

Comme un pauvre nul, je ne pouvais m'empêcher de laisser couler mon regard d'océan sur les courbes de ce corps plus beau que toute nature. J'admirais les lueurs qui se dessinaient grâce aux lumières du bal et je les suivais sur la peau de celle qui était à la fois trop proche et trop loin de moi.

Une pichenette sur mon nez me fit relever les yeux vers ceux de ma partenaire de danse, alors que je rougissais jusqu'à l'âme.


- Je dois t'avouer quelque chose. Depuis la fois où nous nous sommes rencontrés, je n'ai presque jamais cessé de penser à toi. Crois-tu que c'est normal ?

Je sentis le sol se dérober sous moi et l'air autour disparut, lui aussi. Avait-elle vraiment dit ces merveilles? Je devais rêver. Il ne pouvait s'agir d'autre chose. Une déesse ne pouvait pas penser constamment à moi, pauvre prêtre déchu. Et pourtant...Elle semblait si sincère et je ne pouvais concevoir qu'elle puisse me mentir. Alors, cela signifiait qu'elle ressentait peut-être la même folie étourdissante que moi, cette étrange maladie de laquelle je ne voulais guérir à aucun prix. La demoiselle échappa un baiser sur ma joue. Du moins, c'est ce qu'il me sembla, tellement il fut doux mais trop bref.

-Je n'ai pas passé une minute sans t'imaginer, quelque part, sans me demander ce que tu pouvais être en train de faire. Je me demande toujours si tu penses à moi, si je te manque autant que...que l'air me manque quand je ne sais pas où tu es. J'ai peur de te voir, parce que je sais que ma folie va se raviver encore, mais je ne peux pas faire autrement que t'espérer à chaque tournant. J'avoue que j'ai essayé de t'effacer de ma tête, parce que c'est trop fou de t'avoir partout et nulle part en même temps... Le fait est que je suis incapable de songer à passer une seule seconde sans savoir que tu existes. Ça ne m'était jamais arrivé avant, Eloise... Et je ne sais même pas comment m'expliquer clairement.

Je m'arrêtai de parler et je repris mon souffle. J'avais beaucoup parlé, peut-être trop. Je ne savais pas ce que j'espérais. J'étais lâché dans le vide et seule ma belle pourrait me rattraper. Dans un dernier essai pour m'agripper à quelque chose, je fis une chose dont je ne me serais jamais crû capable ce soir-là. Je me croyais écrasé sous la perfection de ma déesse, mais une force venue d'on ne sait où me poussa à approcher mon visage du sien, puis à poser mes lèvres sur les siennes. D'abord tendrement, puis de plus en plus passionnément, j'embrassai celle qui, je le savais, me bouleverserait plus que toute femme que je pourrais connaître. Ce baiser était mieux que tous les Noël du monde réunis...
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