Auberge Opale
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Auberge Opale

Dans une sombre forêt se trouve une auberge nommée Opale abritant à l'année certains riches habitués de la place... mais acceptant aussi quelques passants qui peuvent parfois venir changer la vie de cette auberge...
 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

 

 Règlement de compte? [Steven]

Aller en bas 
AuteurMessage
Heather Mc Keeney

Heather Mc Keeney


Messages : 39
Date d'inscription : 25/10/2009
Localisation : Près d'une bouteille de vodka, quelle question.

Feuille de personnage
Amis:: Wait and see...
Amour:: ...un verre de vodka?
Passion(s):: La vodka-pomme.

Règlement de compte? [Steven] Empty
MessageSujet: Règlement de compte? [Steven]   Règlement de compte? [Steven] EmptyJeu 3 Déc - 20:06

Aussi étrange que cela puisse paraître, pour une fois, j'avais envie de marcher. Envie qui m'avait quittée plusieurs moi auparavant, depuis cet évènement qui avait changé ma vie et qui m'avait à peu près transformée en un légume dont le salle passe-temps était de vider des bouteilles de vodka. Très épanouissant. Donc, j'avais envie de me dégourdir un peu et je résolus de "visiter" l'endroit où j'allais m'enterrer un bon bout de temps, c'est-à-dire l'auberge. Depuis que j'étais arrivée, je n'avais mis les pieds que dans la salle de réception, les restaurant et les écuries en dehors de ma chambre; ce n'était pas beaucoup. En même temps, je n'en avais que faire, car mon but était à peu près de vivre uniquement dans ma chambre en buvant et en me lamentant sur mon sort, donc à quoi me servirait de connaître le vaste bâtiment? Je n'en savais trop rien. Mais je n'allais pas réfréner ma curiosité - pour une fois que j'éprouvais en sentiment semblable.

J'avais peut-être besoin de réfléchir, aussi. Il m'avait toujours été agréable de partir me balader afin de me mettre les idées au clair... J'eus un petit pincement au cœur en me levant de mon lit où j'étais prostrée. Penser à celle que j'avais été m'était toujours un peu douloureux. Je n'étais pas parfaite mais j'étais beaucoup mieux qu'à présent, sous bien des abords. Déjà, j'avais un minimum de joie de vivre, qui m'était un concept dont j'avais bien oublié le sens maintenant. Je me revoyais, par exemple lorsque je me préparais à aller faire la fête, surexcitée et incapable de m'arrêter de bouger ou de m'occuper de quelque chose, plaisantant avec tout le monde; bref je me figurais réellement m'être scindée en deux et avoir laissé l'autre partie de moi dans le passé. Une partie qui ne m'appartiendrait plus jamais, donc.

Si j'avais besoin de réfléchir, je n'étais pas sûre d'en avoir envie. Car cette nuit m'avait été difficile mais étrangement...moins douloureuse que les autres. Certes, j'avais tant bu que l'alcool m'avait assommée. Alors que je croyais que le monde s'était arrêté une nouvelle fois et que je pleurais sans interruption, j'avais tout de même réussi à quitter l'arbre sous lequel je m'étais cachée et - performance inouïe - j'avais réussi à marcher jusque dans ma chambre avant de m'écrouler sur mon lit, pour mon réveiller... bien plus tard dans l'après-midi. Pour une fois, mon sommeil n'avait pas été entrecoupé de cauchemars et de crise d'angoisse. Plutôt appréciable, surtout après une soirée de plus éprouvantes.

Je savais pertinemment à quoi j'allais penser si je laissais libre court à mon cerveau. Ou plutôt à qui. C'est pourquoi, tout en marchant, je me concentrai, m'interdisant de réfléchir. Il ne faut pas croire, cela demande un effort certain! Je reportai mon attention sur ce qui m'entourait, à savoir le premier étage, les couloirs, les pièces, les chambres, le deuxième étage, etc. Passionnant... Mais au moins j'avais un peu plus conscience de ce à quoi ressemblait l'auberge. Je ne croisai personne de connu, à part quelques personnels de ménage. La tête baissée, je les saluai du bout des lèvres, toujours dans la crainte, en voyant quelqu'un de nouveau, qu'il brandisse une carte de police et m'arrête sur-le-champ. Au détour d'un couloir, je m'aperçus, mon image se reflétant sur une vitre. Je ne savais même pas, de mémoire, comment je m'étais habillée...j'avais une robe grise simple, courte, et des collants. Je crois que j'avais un peu oublié ce que signifiait prendre soin de son image depuis que j'étais ici. Pas maquillée, j'étais livide et j'avais des cernes, je ne pouvais que compter sur mes cheveux brillants et mes yeux clairs pour relever un peu le tout. Mais de toute façon, à qui aurais-je voulu plaire? Question inutile si je me l'étais posée hier, avant le soir. Question un peu douloureuse à présent. Au moins, si jamais il me voyait comme ça, il s'enfuirait en courant et l'affaire serait réglée...

Je me baladai quelques temps, le coeur un peu plus léger, allez savoir pourquoi. Il fallait croire que visiter des couloirs avait un effet positif sur ma personne. A un nouvel étage, je pris un couloir et me mis à lire une fois de plus les noms sur les portes afin de voir si je trouvais la chambre de Marek. Mais je n'avais pas l'impression que les chambres des clients et des membres du personnels étaient au même endroit. Ne sachant pas vraiment où j'allai, je suivis le couloir qui biffurquait.

Pourquoi les choses arrivent-elles toujours quand on ne les veut surtout pas? Un homme était dans le couloir, probablement en train d'ouvrir la porte d'une chambre, ou je ne sais quoi. Toujours était-il que je dus m'arrêter, quelques mètres avant, car non seulement il bloquait mon chemin mais en plus il était celui que je ne voulais surtout pas voir. Steven Harris. La soirée d'hier n'avait pas suffit, le vie ne s'était pas suffisamment amusée avec nous, jouant avec nous comme des marionnettes? A croire que non. Je sentis mon cœur battre de plus en plus vite et j'eus envie de faire demi-tour en courant. Mais même devant Steven j'avais envie de garder un minimum la face, ne serait-ce pour lui montrer que je n'étais pas si vulnérable. Gênée, je posai juste une seconde mes yeux sur lui, juste le temps pour que me reviennent les merveilleuses émotions d'hier soir lorsque j'étais dans ses bras. Aussitôt, je tournai le regard, paniquée.


- Je t'avais dit qu'on risquait de se croiser,
m'excusai-je presque. Je ne me souvenais que trop bien de son expression complexe d'hier soir et j'étais persuadée que c'était parce que je l'agaçais. Et voilà qu'une fois encore je me trouvais sur son chemin! J'avais envie de disparaître six pieds sous terre.

- Tu me laisses passer s'il te plaît? J'avais certes la place pour passer sans qu'il bouge mais dans ce cas, je l'aurais forcément frôlé, ou pire, touché, et je n'en avais absolument pas envie. Ou plutôt, c'était une mesure de précaution: je ne savais pas très bien ce que provoquerait chez moi le fait d'être en contact avec sa peau. Je me sentais capable de me jeter à son cou et le forcer à m'enlacer de ses bras, ou bien de me mettre à le frapper pour tout le mal qu'il m'avait fait et qu'il me faisait encore. Et je crois bien qu'aucune des deux solutions conviendrait à Steven. Résignée, j'attendis qu'il réagisse, le regard toujours fuyant. Je ne me connaissais que trop bien: le regarder m'empêcherait de me concentrer sur autre chose sur son corps parfait, sur son visage que j'avais tant aimé. Inutile de se faire du mal quand je savais la suite de l'histoire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Règlement de compte? [Steven] Empty
MessageSujet: Re: Règlement de compte? [Steven]   Règlement de compte? [Steven] EmptySam 19 Déc - 17:01

Cette nuit avait été la plus longue que Steven n'avait jamais vécue. Il avait pris la peine d'aller s'étendre sur son lit, très confortable en passant, mais il n'avait pas fermé l'oeil. Les conditions lui étaient toutes très favorables, à savoir le confort et surtout la tranquilité des lieux, mais c'était son esprit qui manquait de tranquilité. Lui qui, depuis toujours avait espéré la revoir au moins une seule fois regrettait maintenant de l'avoir fait. Peut-être le reste de la situation n'avait pas aidée, le baiser, les accolades, la danse... Pourquoi n'avait-elle pas arrêté ça dès le début? Il ne portait pas de masque, lui. Il était facile à reconnaître, surtout pour quelqu'un qui le conaissaît si bien. Oui, après toutes ces années il avait changé physiquement un peu, il était plus musclé, les traits de son visage plus forts, même sa voix avait eu le temps de changer ne serait-ce qu'un petit peu, mais il était reconnaissable. Il était encore Steven Harris, mais plus vieux. Alors pourquoi ne l'avait-elle pas arrêté plus tôt? L'avait-elle fait exprès? Il avait bien vu qu'elle avait réessayé de se rapprocher après qu'il l'ait reconnu, comme pour se jeter à nouveau dans ses bras. Alors il était très probablement qu'elle se soit complètement fichu des sentiments de son cavalier pour ne combler que les siens, sachant très bien que dans ce côté de la situation, les deux seraient perdants aussitôt après.

Il n'avait pas voulu s'expliquer, il était parti presque aussitôt. Il n'avait pas peur, pas d'elle en tout cas. La fille, physiquement, était loin de pouvoir faire peur à Steven, mais psychologiquement, elle avait déjà fait des dégâts. Si là avait été son but, alors elle avait très bien réussit. De tourner dans son lit toute la nuit, de se poser les milles questions entourant leur nouvelle rencontre, de penser à ce dernier baiser qu'ils s'étaient offert, l'ultime. Mais dès le premier rayon du soleil, il se dépècha de ne plus y penser. Il préféra au contraire commencer ses valises, à vider toute la chambre qu'il venait de remplir dernièrement. Au moins, d'avoir une occupation l'aiderait à moins penser. Il attrapa son Ipod qu'il mit à fond dans ses oreilles. Encore là, il pensait beaucoup moins. Mais n'allez pas croire que pendant la nuit il avait versé la moindre larme. Jamais il ne le ferait pour une fille, surtout pas pour elle. Elle ne le méritait pas, même si ce que lui avait fait était aussi sauvage que ce que elle avait fait. Des barbares, voilà ce qu'ils avaient étés. Des sadiques, voilà ce qu'ils étaient maintenant.

Afin d'occuper son esprit au maximum, il alla même déjeuner alors qu'il n'avait absolument pas faim. Comme si elle avait disparue depuis hier. Pourtant, Steven était le genre de gars à manger constamment, et jamais très bien, mais là, il allait se contenter d'un déjeuner simple dont il ne finit même pas le contenu. Il resta devant son assiette près d'une heure avant que la serveuse vienne le voir. Elle était gentille, elle voulait le consoler, mais il s'en fichait. Normalement, il aurait tout fait pour lui faire la cour, la pousser à quitter son travail plus tôt et la garder avec lui dans sa chambre, mais non. Les filles, c'était synonyme de problèmes, surtout Heather.

*Pourquoi j'pense encore à elle ein?*

Il eut cette envie bizarre de menacer son esprit de changer de sujet, mais il lui était plutôt difficile de le faire. Manquant d'imagination pour trouver un moyen d'effacer Heather quelques secondes de ses pensées, il retourna à sa chambre. Il en avait assez. Rester ici le tuait, alors il partait, là! Il se fichait de l'argent qu'il perdait en quittant maintenant et ayant payé la chambre pour longtemps, c'était si peu payé pour s'éloigner d'elle, pour ne plus la revoir et penser à elle au minimum.

Devant la porte de sa chambre, il lui prit du temps à l'ouvrir puisqu'il ne trouvait pas sa clef. Il l'avait laissée quelque part sur lui et il était tellement concentré à la chercher qu'il ne se rendit même pas compte qu'il n'était pas seul. Et voilà! Il la trouva dans sa poche arrière de son jeans, drôle d'endroit pour cacher sa clé. Il entreprit d'ouvrir la porte, laissant découvrir une chambre complètement vide sauf de deux valises et deux autres sacs. Quiconque de légèrement intelligent [donc pas Viktor] aurait remarqué qu'il quittait aujourd'hui. Mais alors qu'il allait s'enfermer, une voix lui glaça le sang jusqu'au coeur qui se sentit fragile.


Les destin lui en voulait-il à ce point? Ou alors il commençait à l'halluciner? Il n'en fit absolument rien. Il n'avait pas envie de la voir, ni de la regarder, de lui parler, de l'entendre, de chialer, de rager intérieurement ou de l'aimer. Il voulait qu'elle quitte à tout jamais sa vie, qu'il n'ait plus l'occasion de penser à elle sous peine d'aller se suicider! Il la détestait tellement, ou se détestait tellement lui-même de l'aimer, mais il détestait...

- Je t'avais dit qu'on risquait de se croiser.

...

- Tu me laisses passer s'il te plaît?

Là, il ne se gêna pas. Il la regarda droit dans les yeux, avec un regard tellement puissant et sévère qu'on aurait dit qu'il pouvait la tuer, mais un regard qui montrait toute sa fragilité en même temps.

-Tu sais quoi? En fait, non je ne te laisserai pas passer, pas tant que tu ne m'aura pas dit ce qui t'as pris hier de venir danser avec moi, ensuite de continuer à jouer avec moi ou même de pousser tout ça tellement loin qu'on aille jusqu'à s'embrasser, encore! Je sais que je t'ai déjà fait du mal, mais tu m'avais déjà rendu l'appareil, t'avais pas à en rajouter une autre couche. Il y a une limite entre le ''je te rends ce que tu m'as fait'' et le ''je dépasse vraiment trop la limite''. Sincérement, bravo, t'as bien réussit ton coup ma belle. Tu voulais continuer à me faire mal, t'aurais pas pu trouver mieux que ce que t'as fait hier.

*T'es un monstre Heather*
Revenir en haut Aller en bas
Heather Mc Keeney

Heather Mc Keeney


Messages : 39
Date d'inscription : 25/10/2009
Localisation : Près d'une bouteille de vodka, quelle question.

Feuille de personnage
Amis:: Wait and see...
Amour:: ...un verre de vodka?
Passion(s):: La vodka-pomme.

Règlement de compte? [Steven] Empty
MessageSujet: Re: Règlement de compte? [Steven]   Règlement de compte? [Steven] EmptyMar 5 Jan - 12:21

La force du regard dont il me foudroya était telle que je fus obligée de lier mes yeux aux siens. J'en frémis et me rassurai intérieurement en constatant qu'il n'avait pas d'arme dans la main: heureusement. Il avait une telle expression sur le visage que je ne donnais pas cher de ma peau. En fait, j'avais envie de fuir le plus vite et le plus loin possible. Je le savais. N'avais-je pas dit que si je le regardais, je ne répondais plus de rien? Il me fallait fuir et je restais là prostrée, les bras croisés sur ma poitrine, le regardant attentivement et priant de toute mon âme pour que ce cauchemar finisse.

- Tu sais quoi? En fait, non je ne te laisserai pas passer, pas tant que tu ne m'aura pas dit ce qui t'as pris hier de venir danser avec moi, ensuite de continuer à jouer avec moi ou même de pousser tout ça tellement loin qu'on aille jusqu'à s'embrasser, encore! Je sais que je t'ai déjà fait du mal, mais tu m'avais déjà rendu l'appareil, t'avais pas à en rajouter une autre couche. Il y a une limite entre le ''je te rends ce que tu m'as fait'' et le ''je dépasse vraiment trop la limite''. Sincèrement, bravo, t'as bien réussit ton coup ma belle. Tu voulais continuer à me faire mal, t'aurais pas pu trouver mieux que ce que t'as fait hier.

Il me débita tout cela avec une telle rage que je me demandai un instant ce qui l'habitait le plus: la colère ou la tristesse? Ses premières phrases m'inspiraient la colère, mais sa dernière me laissa dans le doute.

Je ne comprenais plus grand chose. Je ne comprenais pas ce qu'il voulait, ce que je voulais moi, et ce dont nous avions besoin. Que pouvais-je faire alors?

Le "ma belle" qu'il me lança me laissa un goût amer dans la bouche. Les petits surnoms dont il me gratifiait à notre belle époque me faisaient toujours chaud au cœur, mais dit de cette façon, presque avec dédain, j'en fus, à l'inverse, glacée. C'est seulement alors que je compris notre erreur du passé - par notre non habileté à communiquer, nous nous étions fait autant de mal qu'à l'autre. Moi qui croyait qu'il s'en était lavé les mains par la suite! Mais l'étincelle qui brûlait dans son regard blessé me laissait deviner l'ampleur du désastre - à l'égal du mien.

Cela ne lui donnait pas le droit de s'en prendre ainsi à moi pour autant. A l'écouter lui, j'étais la seule responsable de notre petit "rapprochement" d'hier soir! Non mais! Il avait la nuit à se soûler et à pleurer au pied d'un arbre, peut-être? Pour qui me prenait-il! J'étais loin d'être l'ange du diable et si il connaissait un tant soit peu ma vie à présent il n'aurait pas dit tout ça... J'étais certes devenue faible et l'ombre de moi-même mais je bénéficiais des restes d'un caractère bien trempé. Alors que je sentis mes joues chauffer légèrement, je le vrillais à mon tour d'un regard acéré. D'une voix moins forte que je l'aurais voulu, je tentai de me défendre:


- Réfléchis une minute! Tu crois sérieusement que si je t'avais reconnu, je me serais jetée dans tes bras? Le temps a filé depuis notre dernière entrevue, figure-toi! Et puis, c'est bien toi qui est venu t'installer à la table où j'étais, je me trompe? Tu ne peux pas me blâmer pour cela! Les torts sont au moins partagés...

Si ce n'était pas entièrement de sa faute. Mais bon, je n'allais pas lui reprocher ce que je lui reprochais de me reprocher. (XD) Il m'avait dit une fois, dans un moment ou l'amour était la seule chose qui nous liait, qu'il ne pourrait jamais oublier l'éclat et la couleur de mes yeux. Je n'avais pas de lentilles, hier soir. Il avait la mémoire bien courte!

Un instant je me figurai le spectacle que nous devions offrir - moi, pas coiffée, pas maquillée, pâle comme la mort et semblant sortir de la tombe; lui, dont l'apparence était nettement plus soignée malgré le fait que ses traits soient tirés. Il avait l'air d'avoir peu dormi. Et j'étais là à crier comme une furie, m'adossant au mur en même temps car j'avais peur que la colère soit trop difficile à supporter pour mes pauvres nerfs! Je devais avoir l'air pathétique... Mais tant pis, la machine était lancée...

- Mon coup? Tu me crois si mauvaise pour penser que j'avais échafauder tout ça? Mais tu délires... Il faut que tu oublies les scénarios des films que tu tournes, on n'est pas dans une série, c'est la vraie vie ici... Jamais je n'aurais cherché à te faire plus de mal... Tu m'en as assez fait, merci...

J'avais dit avoir compris que je lui en avais fait. Ce n'était pas le moment de l'accabler encore plus.


- ... On s'en est assez fait! Et puis, qu'est-ce que tu fais ici, dans cette auberge paumée? Et moi, j'y fais quoi, tu te l'es demandé? As-tu mesuré un instant qu'il était impossible que je t'ai traqué jusqu'ici et que seul le hasard nous a remis en face de l'autre? Alors, Steven? Tu deviens si célèbre que tu dois te cacher au milieu d'une forêt?

Hmm... Je devenais mauvaise. Les paroles coulaient toutes seules de ma bouche sans que je réfléchisse et je sentais mon ton gagner en puissance tandis que mon pouls s'affolait. Incapable de m'arrêter, je respirai quelques instants, me rendant compte que j'avais les bras le long du corps à présent, et les poings serrés.


- Pour la dernière fois: tu m'as fait assez de mal pour que je ne veuille plus jamais te revoir. Alors cesse de me tenir responsable d'hier soir!

Plus jamais? J'avais encore le goût de son baiser sur les lèvres...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Règlement de compte? [Steven] Empty
MessageSujet: Re: Règlement de compte? [Steven]   Règlement de compte? [Steven] EmptyMar 2 Mar - 11:01

Hj: Je sais, je suis un monstre immonde de te faire attendre si longtemps :S Si on me le faisait, j'en voudrais à mort :S
Mais bon, tu vas pas casser avec Steven pour cela ein :O

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Voilà quelle tentait de se défendre, du mieux qu'elle le pouvait. Elle en était incapable physiquement, son allure du matin, son manque de sommeil et de confort ainsi que sa fragilité montrait qu'elle avait presque du mal à bouger alors que la colère s'installait. Par contre, verbalement, elle était beaucoup plus forte que ce à quoi Steven avait pu s'attendre ou même à ce qu'elle avait été auparavant. La force avec laquelle elle lui répondait montrait que juste avant, Steven l'avait atteint beaucoup plus que ce qu'il voulait. Lui, qui avait joué les égoïstes en voulant comprendre ce qui s'était passé la veille se faisait remettre à sa place à coups de paroles très bien placées. Au fur et à mesure qu'elle le détruisait, lui, restait immobile à la regarder toujours droit dans les yeux sans regarder un seul instant à côté. Rapidement, ses sourcils se rabaissèrent, pas qu'il devenait mauvais, simplement qu'avec la rage qui l'avait réveillé les secondes d'avant, son visage avait prit cette forme forte. Sa bouche s'ouvrit légèrement, montrant d'avantage son incompétence à pouvoir lui répondre et son abasourdissement à ce qu'elle lui réponde.

Quand elle semblait finalement avoir fini de parler, il continua de la regarder ni passivement, ni activement, un visage vide et plein d'émotions à la fois, comme s'il réfléchissait alors qu'en fait il n'avait rien en tête autre que l'écho des paroles qu'on venait de lui balancer en plein visage. Finalement, alors que le silence faisait son apparition des deux côtés, Steven en profita pour détourner son regard afin de le poser sur la moulure du mur collée au plancher, comme si cela l'intéressait. Ni l'un ni l'autre ne dit quoi que ce soit pour les dizaines de secondes qui parurent comme une journée entière. Afin de conclure la discussion, lui qui n'avait plus envie du tout de se disputer, qui n'en avait jamais vraiment eu envie non plus, il utilisa un ton tellement naturel que ça en fut presque joué chez Steven, un ton lent, doux et presque serin à la fois.


-Maintenant que je sais que tu ne veux plus me voir, on a au moins un point en commun.

Il tourna les talons, entra dans sa chambre plus rapidement qu'il n'aurait dû le faire, trahissant ses paroles qu'il venait de dire. Il attrapa la porte et la ferma si violemment qu'on aurait entendu la porte claquer jusqu'à l'autre bout du corridor. Le bruit ne se fit pas entendre, comme si la porte ne s'était pas fermée alors que Steven en était certain. Le premier sac plein de vêtements qu'il croisa, il le botta et alors que le sac allait se reposer contre le mur, il s'arrêta en plein vol et se sépara en plusieurs morceaux. Les nombreux vêtements qui se dispersèrent dans la pièce restèrent en l'air, comme suspendus. Le pouvoir de Steven, encore incontrôlable faisait des siennes, comme chaque fois que la colère, le désespoir ou alors l'espoir vainc le dominait. La porte, qui était restée complètement ouverte l'était à cause de son pouvoir elle aussi. N'ayant pas très envie de ramasser ses vêtements flottants maintenant, il se dirigea vers le lit, fit un demi-tour et s'assit dessus. La tête penchée, il ne se douta pas plus que la porte était toujours ouverte, laissant le champ libre à quiconque passant par là, particulièrement à Heather qui s'en allait de ce côté juste avant, lui, qui n'avait jamais même fait mention de ses pouvoir à Heather, voilà qu'elle avait l'occasion de découvrir un tout nouveau mensonge.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Règlement de compte? [Steven] Empty
MessageSujet: Re: Règlement de compte? [Steven]   Règlement de compte? [Steven] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Règlement de compte? [Steven]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Incertaine... [PV Steven]
» Ténèbres {Steven}
» Le règlement

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Auberge Opale :: À l'intérieur de l'auberge Opale :: 3e étage :: Chambres-
Sauter vers: