*Je te l'avais bien dit* [Matt hey hey, on occupe bien l'étage XD] [DONE]

Je marchais d'un pas rapide... vêtue de ce costume de sirène que je n'avais même pas eu envie d'aller enlever avant de me rendre là où je devais aller. J'étais totalement perdue et surtout, perturbée. CE qui s'était passé en bas, à la fête, avait été totalement hors de mon contrôle... je ne comprenais pas ce qui m'étais arrivée. Je m'étais sentie lourde d'une puissance et d'une... magie? dont j'ignorais l'existence. Qu'est-ce qui m'arrivait? Étais-je en train de devenir folle? Pourtant, je savais ce que j'avais vu... des regards presqu'animaux... j'en avais encore des frissons. Matt avait raison... je n'aurais pas du me rendre à cette fête... SUrtout avec l'animal que j'y avais rencontré (Tient, je commence à parler comme lui... ) J'avais de plus en plus BESOIN de le voir... Je n'aimais pas cette peur de moi-même qui règnait en moi. J'avais besoin de voir quelqu'un de normal, quelqu'un qui me faisait sentir bien.

J'allais lui dire tout, d'ailleurs. Il était mon seul ami, le seul qui méritait de savoir tout ça avant les autres. Le seul qui, je savais, ne me jugerait pas même s'il semblait juger tout le monde autour de lui. Il était différent avec moi et j'étais tellement contente qu'il existe. J'étais incapable de comprendre comment j'avais pu vivre si longtemps sans le connaitre. Il était tellement différent de ce qu'il avait l'air, au fond. Toujours tourmentée, j'avais appuyé sur le bouton qui appelait l'ascenseur. Ce chemin que je faisais chaque jour pour me rendre à ma chambre m'était telleemnt étranger... comme si , au fond, je ne me connaissais pas vraiment. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, j,avais l'impression d'avoir une bombe à retardement à l'intérieur de moi. La musique de l'ascenseur eut, cette fois, le don de me calmer, contrairement à son habitude où elle me rendait aggressive tant elle m'énervait. Je réussis presqu'à me faire croire que j'avais tout imaginé ce qui s'était produit. Même qu'un sourire apparut sur mon visage lorsque je pensai à ce que j'avais à lui dire...

J'avais besoin de partager cette joie avec quelqu'un. Même si pour n'importe quelle autre fille de monde âge, cela aurait été un vrai cauchemar, des rêve partis en fumé ou une décision ignoble, pour moi cela avait été facile... Moi qui n'avais jamais eu personne dans ma vie... le choix avait été facile... En plus, cela m'aidait grandement à changer ma vie qui, evidemment, ne me rendait pas heureuse du tout. J'étais incapable de comprendre pourquoi je faisais tout cela. Parce que l'on m'avait trahie une fois... une seule fois, j'avais mis une croix sur l'amour... que ce soit l'amitié ou l'amour au sens propre. Je n'étais même pas capable d'aimer mon frère et ma soeur malgré leurs défauts. J'avais décidé de changer tout ça... pour ma nouvelle vie. Et cela commençait par un ami... un ami chevelu mais un ami quand même.

Arrivée au 5e étage, je pris la direction opposée à ma chambre. En direction de la porte donnant sur la chambre de l'avocat. La fleur qui était dans mes cheveux avait glissé et était emmelée plus bas dans ma chevelure à cause de ma chute. J'étais d'ailleurs plutôt décoiffée.. des cheveux frisés étant bien plus faciles à mêler que des cheveux raides... JE frappai donc à sa porte, plutôt fâchée de devoir lui apprendre qu'il avait raison... une fois de plus. Lorsqu'il ouvrit la porte... sa beaté et sa classe vinrent me frapper de plein fouet, une fois de plus. J'ouvris un tout petit peu la bouche avant de me resaisir un peu. (au moins, je devenais meilleure d'une fois à l'autre...) Ses yeux perçants et son regard si intense suffirent à m'achever. Après plusieurs secondes de béatitude, je pris un faux air fâché.

-T'avais raison, j'aurais pas du y aller

Puis, je croisai les bras...

[Je m'excuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuse pour ma lenteur.]

Matt avait joyeusement(!) mis son Ipod sur ses oreilles pour écouter nonchalamment de la musique classique plutôt que d'entendre en sourdine la fête qui se déroulait quelques étages plus bas. L'avocat n'aimait pas tellement la musique classique. S'il en écoutait à ce moment-là, c'était simplement pour être certain de ne pas tomber sur quelque chose qui pourrait jouer à la fête qu'il essayait d'oublier. Matt détestait les fêtes et même l'étrange affection qu'il éprouvait de plus en plus pour Gabrielle n'avait pas suffit à le faire descendre pour se mêler aux autres habitants de l'auberge. Pour une fête normale, il aurait peut-être cédé au sourire et aux grands yeux de la belle blonde, mais pas pour l'Halloween. Matt détestait l'idée de se costumer. De plus, il n'aurait pas su trouver un costume dans lequel il ne se serait pas senti totalement ridicule. Et Matt détestait le ridicule. Il le détestait. Vraiment.

Après tout, l'Halloween était une fête pour les enfants et, même si Matt était un gros bébé, au fond, il se sentait bien au-dessus de cette occasion de s'amuser. En réalité, l'avocat se sentait généralement au-dessus de TOUTE occasion de s'amuser. Il préférait, de loin, en vouloir au monde entier d'exister aussi futilement. Il avait donc refusé d'accompagner son unique amie à la petite soirée organisée par Jason. De toute manière, Matt détestait Jason. Qu'est-ce que cela changeait en ce qui concernait sa présence à la fête? Rien, mais c'était toujours agréable, pour l'avocat, de se souvenir qu'il détestait quelqu'un. Bien sûr, en dehors de Gabrielle, Matt détestait tout le monde. Alors, le fait qu'il éprouve de la haine envers Jason n'avait rien de bien extraordinaire... De plus, Matt ne le détestait même pas pour les mêmes raisons que tous ceux qui lui souhaitaient une mort lente et douloureuse. Les entreprises de séduction et de provocation de Jason Badley ennuyaient Matt, mais elles ne le dérangeaient pas. Ce qu'il détestait vraiment, chez ce garçon, c'était l'espèce d'étincelle au fond du regard, comme une flamme qui rappelait que, lui, il vivait pour lui-même, sans s'imposer de limite. Matt détestait les gens qui se permettaient tout presque autant que ceux qui se limitaient sur tout. Lui-même était dans la deuxième catégorie...

Matt n'entendit pas Gabrielle frapper à sa porte, puisque ses tympans étaient occupés à se faire défoncer par une symphonie de Mozart. Ce fut Clarence qui lui indiqua qu'il avait de la visite et même de quelle nature était celle-ci. La chatte persanne descendit des genous de Matt d'un bond et elle alla se positionner devant la porte en crachant hargneusement vers celle-ci. *Ah tiens, Gab me rend visite.* Clarence était exactement à l'opposé de Matt: elle était douce, elle aimait presque tout le monde et, surtout, elle détestait Gabrielle Désirée. La jolie blonde était l'unique être humain que Clarence détestait.

L'avocat éteignit son Ipod et il le déposa sur une table en se levant. Il prit son animal de compagnie dans ses bras avant d'ouvrir la porte.

-Hey, ma belle, tu sais que tu es ma préférée.

Clarence ne le regarda même pas et Matt ouvrit la porte. *Wow...* L'avocat faillit regarder Gabrielle plus longtemps en notant sa beauté, mais Clarence l'en empêcha. La minette, le regard noir, se mit à grogner en se débattant.

-Clarence!

-T'avais raison, j'aurais pas du y aller.

Le bel homme reporta son attention sur la belle sirène en souriant.

-J'ai toujours raison. Entre, je vais m'occuper de ta meilleure amie.

Matt alla donc enfermer sa persanne dans la salle de bain pour éviter un massacre. Puis, il s'installa d'une manière très *adolescent attardé* sur son lit et il leva les sourcils d'un air moqueur.

-Allez, raconte, que je rie un peu...

[Fait toi pardonner (K)]

-Hey, ma belle, tu sais que tu es ma préférée.

Ces mots me vinrent aux oreilles et étrangement j'éprouvai un sentiment que je n'aurais su expliquer. Quelque chose, au fond de moi, aurait donné cher pour que ces mots me soient destinés. Je me dépêchai à étouffer rapidement ce sentiment inconnu. Je savais bien à qui ces si jolis mots étaient destinés. Clarence. Un frisson me parcourut le dos. J'adorais les chats... oui vraiment et jamais, JAMAIS je n'avais pensé avoir peur d'un chat dans ma vie. Pourtant, cette chatte suffisait à me foutre la trouille. Pour une raison que j'ignorais, elle me détestait. Pourtant, Matt avait l'air de dire qu'elle aimait tout le monde. Je pus alors deviner que, comme chaque fois que j'allais voir Matt, elle était devant la porte et grognait. Matt semblait d'ailleurs avoir pris l'habitude de se rendre compte que j'arrivais grâce à elle. Lorsqu'il ouvrit, naturellement, je n'avais pas réalisé tout de suite que le monstre se trouvait dans ses bras. Je l'avais vu lui avant de voir n'importe quoi d'autre. Par contre, cette chère Clarence ne manqua pas de me signaler sa présence et j'en pris connaissance assez rapidement lorsqu'un long grognement sortit de cette moelleuse boule blanche. Sans le vouloir, je reculai un peu. Quelque part, j'avais peur qu'elle ne s'échappe et ne vienne m'écorcher vive. Matt semblait être le seul capable de la calmer dans ces moments.

Lorsque je parlai, il me sourit... et je sus qu'il se moquait de moi. Après près de six mois à le côtoyer, je commençais à le connaître un peu. (Parce que oui, lorsqu'on a un seul ami, disons le, la fréquence des visites est plus grande). Je feignis alors encore plus d'être fâchée. De toute façon, si je le connaissais plutôt bien, c'était la même chose pour lui, il savait bien que je n'étais pas fâchée envers lui. Puis, comme je m'y attendais, il commença à jouer à Monsieuraudessusdetout.

-J'ai toujours raison. Entre, je vais m'occuper de ta meilleure amie.

Au moins, il m'évitait de me faire massacrer... Venant de Matt, c'était déjà un exploit, en soi. J'entrai alors dans sa chambre... chambre digne de celle qu'un avocat peut se payer. Elle était, honnêtement, 5 fois plus belle que la mienne et je suis pourtant propriétaire de cet endroit. J'adorais y venir. Elle avait quelque chose d'accueillant... probablement l'odeur de Matt. Oui parce que si je m'écoutais, je passerais mes journées collée sur lui à... le respirer XD. Il avait une odeur réconfortante. Avant de lui parler, je levai les yeux au ciel, en signe de lassitude.

-Naturellement, comment ai-je pu l'oublier.

Puis je lui fis un sourire. Ce genre de sourire franc ne lui était addressé qu'à lui. Losrque je souriais à mes clients ou à n'importe qui d'autre. Lorsque je souriais à Matt, j'avais réellement une joie qui m'habitait. Me regard souriait avec ma bouche. Il était, définitivement, le seul être à avoir droit à de tels sourires de ma part. Je pris place sur le fauteuil. Je dus avouer que la scène avait quelque chose de très ridicule. J'étais tout de même habillée en sirène face à quelqu'un qui lui, n'était pas déguisé. J'avais l'air de m'être totalement trompée d'histoire, de conte. Matt pris place sur le lit comme l'aurait fait un *adolescent attardé* (pour utiliser tes mots XD), chose qu'il n'était aucunement. Cette scène m'arracha aussi un sourire. Je passai ma main dans mes cheveux et me rendis compte que ma fleur d'était plus tellement à sa place. Je haussai les sourcils et la lançai au visage du bel avocat en riant un peu.

-Allez, raconte, que je rie un peu...

Une fois de plus je levai les yeux au ciel en soupirant bruyamment.

-Bah tu sais, un jeune homme se trouvant bien drôle s'est cru à ma hauteur... Il m'a amenée danser et... il m'a fait tomber... Qui est, en soi, une réussite quelque part parce que.. je ne tombe jamais. Et tu sais comme moi que gâcher ma danse est une chose que je ne tolère aucunement.

Je pris un air plus grave. Je devais lui dire pendant que j'étais encore prête. Plus je retardais l'instant auquel je lui dirrais, plus j'aurais de la difficulté à formuler mes phrases. Je pris donc un instant pour regarder instensément mes mains et je me lançai.

-Si je suis venue te voir... c'est qu'il faut que je te dise un truc important... un truc que je veux que tu saches.

Quelqu'un ne sachant pas où je m'en allais avec tout ça auraitbien pu croire que je lui faisais une déclaration d'amour à l'instant. Pourtant non. Il ne s'agissait vraiment pas de cela. Je voulais qu'il le sache parce qu'il était mon seul ami... Une fois que cela serait fait, quand je serais prête, Nathan saurait. Un nouveau frisson me parcourut le dos à l'idée que je devrais lui en parler, éventuellement. Il avait le droit de savoir, après tout.

-Je suis... enceinte.

Les mots me parrurent étranges dans ma bouche. Je ne les avais jamais prononcés. À qui aurais-je bien pu les dire? À mon frère ou à ma soeur? Pardon, je n'pense pas. J'espérais seulement qu'il ne me juge pas... D'ailleurs, j'avais vraiment envie qu'il soit parrain. Je voulais qu'il ait une place importante dans la vie de cet enfant. Aussi important pour mon bébé qu'il l'était pour moi.

-Et j'ai l'intention de le garder...

[AHAHAHAH Rions un peu: Matt parain du bébé de Gab. Il a pas cette habitude-là XD]

-Je ne sais pas… Peut-être y retourner avec une caméra pour me faire ce super film dont tu viens de me donner envie?

J'éclatai d'un rire franc et rempli de joie. Voir le contraste entre l'avocat snob, conventionnel et sérieux et l'homme un peu débile qu'il devenait avec moi m'amusait toujours énormément. Ses grands yeux éclatants me fixaient d'une manière telle que j,avais presqu'envie d'y retourner pour vrai et de lui faire son film auquel il semblait de plus en plus tenir. Mais ensuite, je pensai `a ce qui était arrivé avec mon étrange personne et je frissonnai. Pas question de retourner troubler mon esprit dans cette salle rempli d'animaux de foire buvant et hurlant pour enterrer la musique qui, elle, était déjà bien forte. J'étais bien dans le moelleux fauteuil de mon ami et je n'en bougerais pas sous aucun prétexte. Je lui sourie une fois de plus.

-Avec ce qui s'est passé là-bas, permet-moi de rester ici...

En une fraction de seconde, un peu de terreur avait passé dans mon regard. Je n'arrivais pas à croire qu'en plus de toute cette histoire de vie tordue qui m'était arrivé, je n'étais pas une personne normale, à la base. Cette pensée ne me plaisait pas du tout puisqu'elle laissait croire que peu importe ce que j'aurais pu vivre, jamais je n'aurais pu être normale. Cela me faisait sentir plutôt mal... et n'aidait pas beaucoup mon amour propre. Enfin, je ferais tout pour donner une vie des plus normale à mon fils... Je savais que je pouvais le rendre heureux, même en n'étant pas normale, moi-même. Ce fléaut de pouvoirs magique ne semblait pas s'être attaqué à tout le monde de la famille. J'avais l'impression d'être la seule à en être dotée puisque Raph ne semblait pas avoir cette capacité d'attraction des gens qui l'entouraient. J'étais la seule à avoir des admirateurs très secrets, tellement secret que je ne les avaias moi-même jamais vus. Il y avait donc peut-être un peu de chance pour que mon fils s'en sorte.

Engourdie par ma contemplation, je ne comprenais pas tellement ce qui m'arrivait. C'est comme si j'oubliais de continuer de vivre juste pour le regarder lui. Ça avait été tellement soudain! J'avais l'impression que toute la beauté de son être avait été emplifiée de mille fois, juste le temps qu,il me prenne dans ses bras. C'était vraiment étrange... Est-ce que je contaminais les gens lorsqu'ils me touchaient, après avoir fait agir mes pouvoirs? Je ne comprenais pas tellement... et d'ailleurs, j'en étais vraiment tannée. J'avais l'impression de toujours être dans l'ombre de tout même en ce qui avait trait à MA PERSONNE. Il me semble que j,aurais eu le droit de savoir les chose qui concernaient ce que j'étais. Parce que je n'étais pas humaine... du moins, pas totalement. J'en avais assez que personne ne puisse m'expliquer ce que j'étais... mais en même temps, j,avais peur de le savoir, j'avais peur de me voir comme un monstre.

-Bien sûr que je veux.

Sa réponse me prit au dépourvu. En effet, je crois que quelque part, même en lui demandant, j'étais assez certaine qu'il refuserait ou qu'il prendrait beaucoup de temps pour y réfléchir. Pourtant, ce n'avait pas été le cas. Un espèce de soulagement s'emparra de moi... Je dois avouer que l'idée d'élever un enfant vraiment seule m'effrayait beaucoup. Pourtant, je savais maintenant que quelques fois, je pourrais compter sur mon meilleur ami et cela me comblait de manière indescriptible. Je lui souris.

-Merci, je t'adore, tu sais?

Par contre, autre chose me troubla. Il n'avait aucunement réagi sur la paternité de Nathan. Je savais qu'il avait rencontré Nathan un jour où il s'entraînait et qu'il le détestait déjà. Quand je l,avais su, j'avais soigneusement évité de mentionner que j,avais couché avec lui. J'avais un peu honte de lui dire à lui, surtout qu'il semblait le décrire comme un gros primate un peu débile de sa personne... Chose qui n'avait pas tellement resortit lorsque je m'étais amusée avec lui. Par contre, lorsque j,avais su qu'il était le père, je m'étais dit que je pourrais en parler à Matt et j'avais tellement passé de temps à chercher une manière passable de lui dire qu'après tous ces efforts, il ne réagisse même pas en apprenant que j'avais couché avec Nathan, il n'y avait pas si longtemps. Peut-être ne voulait-il pas me montrer ce qu'il pensait, aussi... pourtant, Matt n'avait pas l'habitude de cacher sa haine pour quelqu'un. J'étais donc plutôt perplexe... Un frisson me traversa le corps: J'entendais Clarence miauler derrière la porte...

Je remarquai l'incompréhension de Matt. Je devinai rapidement qu'elle était due au fait qu'il avait vu cette peur que j'avais été incapable dee contrôler. Devais-je lui raconter? Au fond de moi, j'avais vraiment peur qu'il me renie. Ap`res tout... avec ce qui s'était passé ce soir, je pouvais être certaine qu'une partie de moi n'était pas humaineet il fallait dire que peu de gens acceptent facilement que leur proches ne soient pas comme ils le pensaient. Je voulais le lui dire, mais même moi je ne savais plus où j'en étais... Je ne pourrais que lui raconter ce qui s'était passé en bas, quelques temps auparavant. Assez d'émotion pour ce soir-là...

-Disons que quelque chose est arrivé tout à l'heure... mais je préfèrerais t'en parler une autre fois...

Malgré tout, je lui sourie.

-Tu restes ici tant que tu veux. La porte de la salle de bain est solide...Clarence risque de mettre des siècles à la détruire.

Un frisson parcouru à nouveau mon corps... CLARENCE. Étrange comme un si petit être pouvait m'affrayer autant. Pourtant je n'avais pas l'habitude d'avoir peur d'un petit félin, aussi violent qu'il puisse être. Mais elle, je ne saurais expliquer pourquoi, mais elle me rendait folle... de peur. Je rêvais parfois qu'elle me défaisait en lambeaux. J'étais incapable d'expliquer pour quelle raison elle me détestait autant . La première fois qu'elle m'avait vue, déjà, il était évident qu'elle me haïssait. Je n'avais pas pu m'empêcher de comparer sa façon de me regarder, son regard, avec celui de la plupart des copines des hommes qui me regardaient passer. Pourtant c'était ridicule... Un chat ne pouvait pas être amoureux de son maître!? Quoi que folle comme cette chatte.... il fallait bien s'attendre à tout... La première fois que j'étais entrée dans la chambre de Matt, elle attendait patiemment que je passe près d'elle pour mordre ma jambe ou me sauter dessus. À force d'y penser, mes yeux s'étaient lentement tournés, remplis de frayeur, vers la porte qui retenait le monstre.

Je retournai mon regard vers Matt. Il était tellement beau que j'en oubliai de respirer. Le regarder était un moment merveilleux dans ma journée. Je tombai dans la lune tout en continuant de la regarder et en souriant presque stupidement. Mon esprit vagabondait... dans ses bras!? Surprise, je laissai tout de même mon imagination conitnuer, histoire de voir où elle m'amènerait. Sa tête descendit dans mon cou et ses lèvres entrès en contact avec ma peau... sentant mes coint de lèvres se soulever d'eux même, je me secouai et repris mes esprits. Qu'est-ce qui m'avait pris? Oui Matt était beau, mais il ne m'était jamais arrivé de penser à de telles choses. Une bref pensée me vint à l'esprit... *amour* Pourtant je la chassai aussitôt. Je n'étais pas amoureuse de Matt... non je ne l'étais pas.. je ne pouvais pas, c'était ridicule. Malgré tout, après cette pensée que je m'étais empressée d'oublier, quelque chose s'était étrangement tordue en moi. C'était réglé: Je n'étais pas amoureuse de lui. Je ne pouvais pas... je refusais d'être vulnérable et de lui donner le pouvoir de me détruire, même si au fond e moi, je savais qu'il ne le ferait jamais..

Après cette longue dispute avec moi même, je finis pas lui sourire doucement. Qu'est-ce que je ferais sans lui..? Je le regardai de lever pour aller calmer Clarence qui, sleon ma vision des choses, devait s'apprêter à faire exploser la porte de la chambre de bain. Étrange la vision destructrice que j'avais de ce chat si beau et moelleux. Lorsque Matt se retourna vers moi avec son petit sourire bien à lui, je voyais la niaiserie venir..

-Quand il ou elle sera assez grand, je vais lui acheter un chat.

Avec un regard faussement horrifié, je me levai et le rejoins.

-Tant qu'il n'est pas comme le tient... je suis partante!

Puis j'éclatai de rire avant de lui donner un baiser sonore sur la joue [Oui je sais, sont forts là-dedans dernièrement ]. Matt était mon côté calme. Il réussissait à m'appaiser sans même s'en rendre compte. À ce moment-là, j,avais l'impression que tous mes problèmes étaient disparus et qu'il n'y avait plus que de la joie en moi... et un bébé..! Le mental est fort... j'avais réussi à oublie mes sentiments, à les nier complètement...

-Merci pour tout Matt...

-Disons que quelque chose est arrivé tout à l'heure... mais je préfèrerais t'en parler une autre fois...

-D'accord.

Elle lui en parlerait quand elle serait prête. Après tout, ce n'était pas comme si Matt n'avait pas omis de lui confier une chose ou deux à son propre sujet. Par exemple, il ne lui avait rien dit à propos de son pouvoir magique. L'avocat pouvait clôner, en quelque sorte, le pouvoir magique d'une personne à qui il touchait pour quelques heures. Au début, il avait fait de nombreuses erreurs mais, avec le temps, il avait appris à vite évaluer la puissance du pouvoir qu'il acquérait. Si le jeune homme ne faisait que toucher une personne avec des pouvoirs magiques, sans se concentrer, il absorbait une petite quantité de pouvoir; il ne pouvait pas s'en empêcher. Lorsqu'il y mettait de la volonté, toutefois, Matt était capable d'égaler le pouvoir du propriétaire d'origine et de comprendre facilement comment s'en servir adéquatement. Un certain ami, à une époque, l'avait beaucoup aidé. Vous savez, ce genre d'ami qui est super doué en magie parce qu'il est forcé de se battre contre de joyeux ennemis. En plein le genre d'ami qui meurt à dix-neuf ans. Le genre d'ami qu'on n'oublie jamais.

Matt regarda sa chère Gab jauger la porte de la salle de bain avec une frayeur apparente. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi Clarence devenait aussi monstrueuse avec elle. Gabrielle ne lui avait jamais rien fait et elle n'avait aucune des caractéristique humaines que Clarence avait l'habitude de détester: elle ne portait pas de parfum étouffant, sa voix n'était pas aigue et criarde et elle ne gesticulait pas maladivement. L'animal devait être débile, comme toujours. Clarence n'en était pas à sa première névrose... Par exemple, elle détestait cordialement...Katy Perry. Matt ne comprenait pas pourquoi mais, dès qu'une des chansons de la jeune artiste jouait à la radio ou à la télévision, la chatte devenait folle. Elle se mettait à miauler désespérément et elle montait sur l'appareil qui osait répandre cette voix dans la chambre. Matt ne voulait même pas imaginer ce qui arriverait si Gab décidait de chanter un air de Katy Perry... Clarence se trouverait probablement la force de défoncer la porte de la salle de bain pour la détruire.

-Tant qu'il n'est pas comme le tien... je suis partante!

-Mais, ce que tu ne sais pas, c'est que j'avais prévu faire accoupler Clarence...

Pauvre Gab qui n'avait pas été mise au courant que la minette avait été opérée pour éviter à Matt de se retrouver avec cinquante chatons dans sa chambre!

-Je vais essayer de trouver un autre chat blanc à poils longs, histoire de multiplier les chances d'avoir des clônes de ma chérie.

Matt peinait à se retenir de rire. Il s'amusait vachement à inventer une future famille à sa Clarence.

-Imagine: plein plein de petites Clarence!!!

L'avocat fit un grand sourire à Gab, à la fois amusé par sa blague et attendri par la vision de minuscules chatons blancs et soyeux.

-Merci pour tout Matt...

Matt reprit un air plus sérieux (ou moins mentalement dérangé, si vous préférez).

-Merci à toi. Ça me fait certainement autant plaisir qu'à toi...peut-être même plus: c'est tout de même ton fils qui risque de se faire gâter par un riche avocat un peu débile.

Clin d'oeil. Sourire. Miaulement enragé de Clarence. Gros plan sur le regard plein d'étincelles de malice de Matt.

[Terminado pour le Mattido.]

Lorsque j’avais dit à Matt que je ne voulais pas parler de l’incident qui s’était produit au bal, j’avais cru à une cause perdue. Je le connaissais assez pour savoir qu’à la minute où quelque chose n’allait pas, je n’avais nullement le choix de TOUT lui raconter. Cela ressemblait presqu’à un besoin, pour lui, de tout savoir. Peut-être était-ce une prolongation de son environnement professionnel… je me doutais que d’avoir Matt comme avocat ne devait pas être de tout repos… Il demandait surement à connaître chaque détail. Mais il était le meilleur, je le savais déjà alors pour pouvoir avoir ses talents d’avocat à leur disposition, les clients devaient être prêts à lui raconter les moindre détails de leurs nuits les plus torrides. Cette pensée m’arracha un sourire. L’image du bel avocat sérieux et mystérieux renfermant une tonne de secrets sur pleins de gens était presqu’orgasmique… oui… orgasmique. J’avais eu le don de me trouver le plus beau des hommes comme meilleur ami…. Et d’avoir tout le loisir de l’admirer comme bon me semblait. Quel paradis.

Bref… Lorsque Matt ne me força pas à parler de ma mauvaise expérience, j’eus presqu’un choc tant je ne m’y attendais pas. Il devait être fatigué… ou malade?! Il y avait presque de quoi être inquiète sur son état mental… Était-on en train de le perdre?! Bon… j’exagérais peut-être un peu. Pour tout dire, j’étais bien contente de ne pas avoir à développer sur le sujet. Je n’aurais tout simplement pas su quoi lui dire… je n’étais même pas sure qu’il se soit passé quelque chose ou bien s’il s’agissait du fait que je sois totalement dérangée mentalement. J’avais peut-être tout halluciné, au fond… Peut-être c’aurait été mieux ainsi… malheureusement pour moi… ma conscience me disait le contraire. Quelque chose clochait avec ma personne.

-Mais, ce que tu ne sais pas, c'est que j'avais prévu faire accoupler Clarence...

Même en sachant, tout au fond de moi, qu’il se foutait de ma gueule, je ne pus réprimer un léger frisson d’horreur. Clarence (et toute chose de rapprochant de ce monstre) avait tendance à me faire cet effet.

-Alors je préfère mourir.

Je croisai mes bras sur ma poitrine, en signe de protestation. Il y avait assez d’une Clarence en ce monde…. Pas besoin d’en avoir une autre.

-Je vais essayer de trouver un autre chat blanc à poils longs, histoire de multiplier les chances d'avoir des clônes de ma chérie.

-Beurk!

Alors que tout au fond de moi, je trouvais le chat magnifique…. Malgré sa petite tendance à vouloir me déchiqueter en morceaux.

-Imagine: plein plein de petites Clarence!!!

-L’apocalypse, ouais.

Je lui fis un grand sourire pour répondre au sien. Clarence était la pire chose au monde (après Raph et Nathan) et rien ne me ferait changer d’idée.

-Merci à toi. Ça me fait certainement autant plaisir qu'à toi...peut-être même plus: c'est tout de même ton fils qui risque de se faire gâter par un riche avocat un peu débile.

-Je t’adore gros fendant.

Avec tout ça, j’avais presqu’oublié que j’étais habillée en sirène… Cette scène se finirait imbécilement sur une sirène blonde et magnifique face à un grand avocat grandement troublé mentalement. Mais quelle belle équipe..!

[Done,! Le Mattido (?). Maintenant on pourra se concentrer sur le RP préféré de ta Gaaab préférée ]