Arrivée dans le dortoir...

Je traînais derrière moi ma valise, fatiguée.
Un air las, fatigué, ce lisait sur mon visage ; je n’aspirais plus qu’à me retrouver sur mon lit, à lire, ou à discuter avec un animal, comme me le permettait mon pouvoir.
Je me souvins avec un soupir que les animaux n’étaient pas autorisés chez les employées. Si je devais choisir quelque chose, se serait probablement cela que j’élirais comme étant la différence avec mon ancienne vie la plus dure à supporter.
Je ne pouvais pas discuter avec plus d’aise qu’avec un animal : ces créatures étaient simples, humbles, sans arrières-pensées, honnêtes. Du moins en grande majorité. Contrairement à certains humais.
Et je ne m’excluait pas de ce groupe. Etait-il possible de vivre toute une vie sans tourner une seule fois les choses en son intérêt, de façon plus ou moins honnêtes ou franche, tout en étant humain ? cela me semblait plus ou moins impossible.
Ou alors, il fait être un Saint. Ce qui n’était pas mon cas, loin de là.
Je descendais péniblement les escaliers, traînant ma valise derrière moi avec une lenteur exaspérante.
Pas que la valise soit lourde. Plutôt que je redoute un peu la présence de toutes les autres employées dans le dortoir. Mon enfance avait été basé sur l’exil humain, mes seuls amis mis à part ma famille avaient été des animaux de la forêt.
Je finis néanmoins par pénétré dans mon dortoir, et entrais silencieusement. Je trouvais un lit disponible, et entrepris de vider ma valise dessus, afin de faire l’inventaire de son contenu. Le résultat était plutôt désespérant.
Je dénichais néanmoins un pyjama, vieux, recousu au moins une demi-douzaine de fois. Je le posais sur mon lit à côté des mes affaires, que je me mis à ranger dans la petite étagère à côté de mon lit.
Demain, je devrais travailler. Cela ne me changerait pas vraiment, bien que la présence de tant d’employés avec moi me rende anxieuse. Je craignais plutôt d’être trop fatiguée le lendemain pour aller travailler, m’étant lever très tôt ce matin.
Aussi enfilais-je mon pyjama et m’asseillis sur mon lit, en remarquant enfin la présence d’une jeune fille sur le lit en face de moi.

-Euh… salut…

J’avais murmuré, comme si je craignais que l’on m’entende. Habitude que j’avais pris en parlant aux animaux, ne souhaitant pas que l’on découvre mon pouvoir.

-Je suis Ellilïe Rillian, cuisinière… Et toi ?

Je terminais, tout en rangeant ses mots, de ranger mes affaires.


[hj : je voudrais juste un assez bon RPGiste (au moins vingt lignes^^), en ce moment j’essaie d’améliorer mes RPs^^]

hj : en espérant que mon niveau te convienne

Mercredi, 4h30. Lorsque Raven ouvrit les yeux, il faisait encore nuit. Le soleil ne se lèverait pas avant plusieurs heures, non plus que ses condisciples, mais Raven, elle, repoussa couvertures et draps. Au pied du lit, Thanatos était déjà debout. Le mercredi matin était le jour qu'elle consacrait à son entraînement. Elle n'avait pas cours le matin, seulement l'après-midi. Elle pouvait donc passer de 5h00 à 10h00 à s'entraîner et ensuite retourner au dortoir prendre une douche sans avoir à se presser. Une habitude prise depuis toujours été comme hiver.

La jeune femme se leva, passa dans la salle de bains pour faire un minimum de toilette, se mit en tenue : soutien-gorge de sport, débardeur moulant pour ne pas être gênée dans ses mouvements, pantalon de cheval, sweater à capuche pour sortir, avant l'échauffement, boots lacées serré. Puis, elle revint dans le dortoir sur la pointe des pieds pour ne réveiller personne, attrapa sous son lit le sac de sport qui contenait ses gants, et ses brosses, sans oublier des bouteilles d'eau, une boite où elle avait rangé un "snack" pour pendant la séance, un brasero pour avoir de l'éclairage en attendant l'aube, etc. De sous le lit également, elle tira le sac qui contenait une carte, une boussole enfin tout ce qui sert lorsque nous sommes perdus.

La salle était déserte, comme de juste à cette heure matinale. Comme tous les mercredis, sur une table, elle trouva son petit déjeuner prêt. Là encore une habitude depuis toujours, quand elle avait fait la demande aux cuisiniers de lui mettre de côté un verre de jus d'orange et quelques toasts. Comme les Cuisiniers ont du rab à cause des résidents quelque peu " difficiles" elle avait droit, en fait de jus d'orange et de toasts, à un véritable brunch, avec oeufs, bacon, haricots, pain de farine de patates, thé, jus d'orange et pancakes. Un vrai repas ! Un repas qu'elle dévorait d'ailleurs avec entrain... c'était bien le seul ! Elle reposa ses couverts dans l'assiette, laissa comme toujours un papier marqué "Merci" et, son sac sur l'épaule et le sac de frappe revenu à sa taille normale jeté sur le dos, quitta L'auberge. Opale dispsait d'une écure et quelle écurie ! Toute les races étaient representaient. C'est d'ailleur grâce à une passion découverte il y a peu que la jeune chanteuse avait décidée sur un coup de tête d'acheter Aurore. Jeune Pouliche Paint-Horse. Oui toute les deux étaient nulles en rapport humain. La jument avait étée maltraitée, et depuis 4 ans elle refusée de se faire monter par une autre personne que Raven. Oui elles étaient en quelque sorte de la même famille.

Après une longue balade près des bois et quelques figures de dressages la jeune femme rentra sa jument et remonta dans le dortoir. Oui elle était plus que fatiguée. La chanteuse pris une douche chaude et se chagea en robe avec des gros collants d'hiver, laissant parraître ce qu'elle deteste le plus au monde ses jambes. Elle s'allongea sur le lit et attaqua un petit somme reparateur.

-Euh… salut…

What ? Qui ose déranger une chanteuse endormie ?
Une petite rouquine sans doute nouvelle, elle parlait si bas que seulement une oreille musicale pouvait entendre ses paroles. Et en plus il faut faire la causette aux nouvelles. Ah la chanteuse demanderait donc une augmentation à la fin du mois pour baby-sitting de nouveaux employés. Ce que ce boulot pouvait être agacent des fois.

-Je suis Ellilïe Rillian, je suis à la plonge… Et toi ?

Mais en plus elle n'avait pas abandonnait. Elle aurrait sans doute dut. Car Raven sans être trop méhante n'est pas très gentille lorqu'il s'agit de déranger son sommeil. Elle ne daigna même pas répondre à la jeune fille. De toute manière elle n'en avait pas envie.
Mais la rouquine commença à débaler ses affaires dans un vacarme digne d'un marteau piqueur ! La délicatesse de nos jours.

-Raven Evans. Je suis chanteuse ici. Et un conseil, si tu veux rester en vie dans ce dortoir, Fais moins de bruits.

Elle avait dit cela d'un ton sec, abrupt. Sans même se relever de sa couche.

[hj : ton niveau est niquel ! Mieux que le mien xD merci d'avoir répondu ! ]

Une jeune fille était allongée sur le lit, semblant se reposer. Je ne pus déterminer les couleurs de ses yeux, qu’elle tenait hermétiquement fermés. Néanmoins, je pouvais déjà remarquer qu’elle n’était pas très grande, et absolument pas ronde. Au contraire : je la qualifiais facilement de « maigre ». Mais après tout, ce mot ne veut rien dire.
Maigre. C‘était vague. Et pourtant, je ne pouvais m’empêcher de penser cela.

Une fois que je fus présentée, je remarquais enfin que le fait que d’avoir adressé la parole à la jeune femme la dérangeais plus qu’autre chose.
Je me remis donc à mes affaires, rangeant mes habits avec, bien que je ne le fit pas volontairement, un boucan infernal.

La jeune femme ne sembla pas apprécier. Sans même se relever, sans même ouvrir les yeux, elle s’adressa à moi d’un ton dur, sec.

-Raven Evans. Je suis chanteuse ici. Et un conseil, si tu veux rester en vie dans ce dortoir, fais moins de bruits.

La seule réaction qui me vint à l’esprit fut de la détester, et d’éprouver une légère colère que je savais dure à contenir. Je fermais les yeux un instant. Il est vrai que la bulle dans mon cerveau provoquée que le contact prolongé avec les animaux ma faisait voir le monde « en rose », de façon à part. La remarque désagréable de la jeune femme m’avait prise au dépourvu.

Peu à peu, mon caractère d’ordinaire plus calme, plus recherché, repris le dessus.
Dans le fond, la jeune femme était dans le vrai, et moi, j’étais en tort. Que pouvais-je répondre ? rien. C’était moi qui faisait du bruit, elle qui en pâtissait.

J’envisageai alors de brèves excuses, que je finis par renoncé à prononcer. Cela me coûtais trop.
Certes, je n’avais pas d’honneur particulier à défendre. Certes. Mais j’avais une fierté.
Fierté, honneur. Pour certains d’entre vous, ces deux mots étaient synonymes. Et pourtant, ils sonnaient à mes oreilles comme deux mots complètement différents, comme deux contraires.

Je me contentaient alors de faire moins de bruit, puis entrepris de tester le lit, m’allongeant rapidement à l’intérieur.
Le tout était plutôt confortable. L’oreiller, moelleux, permettait à ma tête de d’enfoncer avec douceur dans le tissu, et je lâchais un petit soupir de bien aise, imperceptible à l’oreille humaine.
Le matelas, quand à lui était doux, bien qu’un peu dure. Pourtant, j’en profitais comme si ce lit était pour moi un lieu de plaisir infini. En effet, ma famille d’origine très modeste, avec quatre enfant, n’avait pas le moyen de se payer un tel luxe.
Je passais enfin au test des couvertures. Elle étaient chaudes, à mon grand plaisir.
Je lâchais un deuxième et dernier soupir de confort avant de me relever, et me dirigeais vers la jeune femme.

J’avais, quelques minutes auparavant, refusé de faire des excuses. Pourtant, je ne voulais pas rester avec ça sur la conscience, et je pris la parole en un murmure quasiment imperceptible, me doutant bien pourtant que la jeune femme m’entendrais : elle avait, auparavant, bien compris ce que je lui avais dit.

-Excuse-moi, pour le rafut je veux dire. Ce n’était pas volontaire.

Le vouvoiement aurait certainement été plus adapté à une telle scène, et pourtant, mon passé ne m’avait pas habitué à cette forme de politesse. Avant d’avoir été engagée à l’auberge, ce qui avait pour moi été un grand bond en avant dans la communauté, j’avais passé tout mon temps dans la cabane de ma famille, sans même aller à l’école.
Un père suffisait largement pour nous apprendre à lire et à écrire. Même s’il travaillait.

En attendant de voir comment allait réagir la jeune femme, je m’adossait au mur, pianotant de mes doits sur mes cuisses en un tapotement inaudible.