You and me could write a Bad Romance [Matt]

[Imaginez ça, en rouge et sans le ruban noir ]

Cette soirée était la première chose positive qui m’arrivait depuis… l’incident. J’avais beau avoir survécu physiquement à l’attaque de l’Oeil, je n’étais pas certaine que cela avait été le cas de ma conscience. Lorsque Matt m’avait proposé de l’accompagner au bal, j’avais compris qu’il essayait de me rendre un sourire. Après tout, depuis quand Matt Wallace se présente-t-il à une fête par envie? Pourtant, j’arrivais à me faire croire qu’il le faisait parce qu’il le voulait vraiment. Pas seulement parce que j’avais perdu un bébé et que je n’étais probablement pas dans mon meilleur état physique et mental. EN effet, après que ce monstre m’ait attaqué et qu’on m’ait annoncé la mort de mon fils, mort que je savais déjà (croyez-moi, une mère le sent lorsque son enfant meurt en elle), j’étais restée au moins une semaine au lit parce que j’avais des lésions partout sur et DANS mon corps. Je n’avais fait que dormir. Lorsque je dormais, je réussissais un peu à oublier la réalité. Mais il vint un temps où je dus retourner gérer mon auberge. Les clients affluaient, surtout pour le temps des fêtes. Je me donnais donc à fond dans mon travail, prétendant bien aller et me concentrant sur les plaintes de clients concernant la maladresse de Lindsay Smith qui arrivait à trébucher sur du… vide(!) ainsi que celles concernant les sons dérangeant provenant de la chambre d’Ilena. Je continuais de voir Matt et c’était probablement les seuls moments où je me sentais réellement bien. Quand bien même que l’amour que j’avais pour lui n’était pas réciproque, il me servait au moins de bien-être le temps que cela durait. C’est donc la raison pour laquelle j’avais accepté de l’accompagner à ce bal de Noël donné par mon frère. Par contre, il n’était pas question de lui dire que je l’aimais. Je savais que cela gâcherait tout entre nous deux… puisque lorsque je lui avais annoncé que j’étais enceinte, j’étais persuadée qu’il croyait que j’allais lui dire que je l’aimais et dans ses yeux, j’avais bien vu que c’était loin d’être ce qu’il voulait.

Debout, face à mon grand miroir, je fixais un reflet qui ressemblait un peu à la belle femme que j’avais été avant de me faire détruire. En fait, je n’avais pas tant changé. J’avais seulement cessé de faire attention à mon apparence et j’avais l’air beaucoup plus fatigué. Le problème venait de moi. Tout ce que je voyais autour de moi était plus gris, plus laid et plus triste. Sauf Matt. Il était un peu mon mince rayon de Soleil dans cette tempête. Pourtant, je dus avouer que j’étais vraiment très belle ce soir-là. J’avais décidé de faire une semi-Ilena de moi et j’avais acheté une robe en paillettes rouges. Celle-ci n’avait pas de bretelles et m’arrêtait aux genoux. J’avais lissé mes cheveux dont j’avais oublié la douceur, une fois coiffés. Mes yeux semblaient avoir perdu leur gris qu’ils avaient acquéri durant les dernières semaines et avaient retrouvé leur profonde teinte bleu foncé. Au moins je ne ferais pas honte à Matt en me présentant là-bas comme la délabrée que j’avais été au cours des dernières semaines.

Nous nous étions donné rendez-vous devant la salle de conférence qui avait été littéralement transformée en salle de bal. J’étais adossée au mur et j’attendais que mon bonheur fendant et chevelu se pointe. J’avais hâte de le voir… J’avais hâte d’avoir moins mal, de me sentir moins seule. Plusieurs hommes me regardaient et plusieurs femmes me haïssaient. Pourtant je ne les voyais même pas. Toute cette beauté je la leur aurais donnée volontiers si j’avais seulement pu ravoir mon fils en échange. J’étais un peu plus grand qu’au naturel puisque j’avais enfilé de magnifiques souliers à talons hauts argent. J’étais de ces femmes qui semblaient être nées avec des talons hauts au pied. Je n’avais jamais appris à marcher avec de tels souliers. J’en avais toujours été capable. Mon regard était toujours perdu lorsque j’aperçus, sortant de la foule, une tête chevelue. Mon cœur s’emballa et se mit à battre joyeusement, à sa vue. Plus il se rapprochait, plus mon sourire grandissait. Seul sourire sincère que j’étais capable d’avoir dernièrement. Dieu qu’il me faisait de l’effet… Depuis que j’avais cessé de me battre avec moi-même à propos de mes sentiments pour lui, tout était tellement clair et j’étais tellement plus réceptive aux réactions de mon corps à sa présence. Sans même un mot, je m’approchai de lui et je l’enlaçai pour le serrer contre moi. Il était tellement beau que j’en avais des frissons. Comme j’étais bien… J’étais décidément la plus chanceuse d’avoir la chance de l’avoir près de moi aussi souvent.

Avant d’aller m’adosser à ce mur froid, j’avais triché et j’étais entrée dans la salle de bal avant lui. J’étais allée porter un cadeau que j’avais acheté pour lui sous l’immense et magnifique (je dus l’avouer) sapin qui était au centre de la salle. Donc après avoir serré cet homme si magnifique contre moi, je me reculai en lui souriant.

-T’es magnifique.

This is exactly why I love my man soooo much (L) XD (left, of course (A))

Spoiler:

Être aussi beau n'aurait tout simplement pas du être permis. Dès l'instant où il avait posé ses yeux sur moi, je m'était sentie fondre et devenir une flaque. Je ne me lassais jamais de son visage de son corps, de sa personne. J'aurais facilement pu passer ma vie à l'admirer. Il avait beau être vêtu comme une grande partie des hommes à ce bal (complet noir, chemise blanche et cravate noire étaient, naturellement, un classique) il se démarquait énormément des autres. Il avait plus de classe, il dégageait quelque chose de plus, tout simplement. Quelque chose de rouge, sur son habillement attira mon attention, mais avait que je n'ait le temps de parler, il prit la parole.

-En tant qu’avocat au vocabulaire grandement évolué, je te dirai que tu es très wow ce soir.

Je sentis le rouge me monter aux joues. J'avais malheureusement pris cette mauvaise habitude de rougir lorauqe Matt me faisait le moindre commentaire positif sur ma personne. Lorsqu'il me regarda et qu'il me sourie, je vis une étincelle... une nouvelle étincelle dans son regard et j'étais prète à parier qu'il y avait quelque chose de différent dans son sourire. Il était encore plus joli que d'habitude. Je lui sourie timidement à mon tour, il me faisait plaisir et j'étais heureuse avec lui. Il n'y avait plus qu'avec lui que le monde ne me semblait pas un horrible Terre froide et hostile. C'était lui qui m'avait consolée tout au long des dernières semaines et il le faisait très bien. Si on m'avait dit, ce matin de juin, que ce jeune homme que j'avais rencontré sur le pont qurait un jour une place d'une importance capitale dans mon coeur, j'aurais probablement éclaté de rire. Pourtant, aujourdhui, je n'imaginais plus ma vie sans lui.

-Merci...

J'avais parlé timidement sans m'en rendre compte et mon regard était fuyant. Le rouge sur le complet de Matt attria alors à nouveau mon attention. Lorsque je l'examinai plus attentivement, je réalisai qu'il s'agissait d'un pétal... un pétal de rose rouge. Je levai des yeux vers lui et je lui fis un regard plutôt interrogateur.

-Qu'est-ce que tu fais avec un pétal de rose sur ton habit?

Matt et moi n'avions pas l'habitude d'être vus ensemble pour la simple et bonne raison que Matt n'avait pas l'habitude d'être vu. Bien sur, nous avions rencontré quelques personnes lors de nos aller et venues dans l'auberge, mais sans plus. C'était la première fois que nous étions ensemble à un évenement publique depuis que tout étions tombés dans la rivière. Nous suscitions l'attention de plusieurs personnes, d'ailleurs. La plupart des hommes qui, quelques miutes auparavant, me regardaientde manière excessive, regardaient maintenant Matt avec des poignards dans les yeux. Des hommes que je ne connaissais même pas, d'ailleurs. Décidément, je ne comprenais rien à cette magie que j'avais en moi. Un jour.. je devrais faire ce que je redoutais depuis mon arrivée à l'auberge. Je devrai affronter... l'ancienne chambre de mes parents biologiques. Je devais trouver des réponse et même si cela voulait dire que je ne pourrais plus fermer les yeux sur ce qu'aurait été ma vie avec eux. Depuis que j'avais su que j'avais été adoptée, je n'avais même pas voulu voir une seule photo d'eux. J'avais l'impression qu'au fond de moi, je leur en voulais. Je leur en voulais d'être morts et de m'avoir laissée vivre un tel enfer. Si, vraiment, les gens qu'on a connu et qui sont morts nous voient et peuvent nous aider lorsqu'on en a vraiment besoin? Que faisaient-ils lorsque je me tuais à faire vivre une folle et ma petite soeur? Mais je savais qu'un jour, je devrais aller dans cette chambre que j,avais placée dans les choses à oublier dans cette auberge. J'aurais surement quelques réponses à mes questions. Une telle magie d'apparait pas par hasar sur un membre au hasar d'une famille quelconque.

Nous finîmes par entrer dans la magnifique salle de bal. Je regardai alors Matt avec un petit sourire complice.

-Si j'étais toi, j'irrais jeter un coup d'oeil sous le sapin.

Puis, je lui fis un clin d'oeil.

[Mais quelle photo adéquate!]

Matt avait des goûts assez simples en matière de femmes: ils les aimait belles. Bien sûr, il avait quelques préférences, mais la beauté générale était son principal critère. Ainsi, grande ou petite, mince ou plus moelleuse, noire ou rousse, chaque femme pouvait avoir un charme à ses yeux, si les traits de son visage étaient harmonieux. Il n'aimait pas les blondes maladivement, mais ils les préférait toutefois aux autres. Il n'était pas automatiquement attiré vers une femme blonde mais, entre deux demoiselles de charme égal, il choisissait la plus claire. Peut-être était-ce un héritage de l'époque médiévale, mais Matt aimait l'impression célestiale qui se dégageait de la blondeur d'une femme. Une jolie blonde en robe blanche lui rappelait toujours un ange et, parfois, cela pouvait même le faire sourire...

En voyant Gab, d'ailleurs, il n'avait pas pu empêcher ses propres yeux de s'agrandir un peu, comme pour gober sa beauté. L'avocat n'était pas vraiment un fan des paillettes, mais celles-ci allaient à ravir à la belle blonde. La robe de Gabrielle mettait en valeur son corps d'une couleur qui allait à ravir avec ses yeux et ses cheveux. Même si Matt trouvait la robe un peu voyante, il ne pouvait pas s'empêcher de l'apprécier, puisqu'elle était sur Gab. (Il n'en aurait pas porté une semblable. XD)

-Merci...

Matt devait faire de grands efforts pour retenir sa bouche de s'ouvrir sous l'effet de la perfection de sa cavalière. *Wow...wow...wow...Et j'ai du vocabulaire en plus...* L'avocat connaissait l'existence de la magie et il était heureux d'avoir déduit, avec le temps, que son amie n'avait pas le don de la lecture de pensées. Dans un tel cas, il aurait eu l'air assez con à de nombreuses reprises, comme toutes les fois où il oubliait de...vivre, pour regarder Gab. Matt était très reconnaissant envers la vie de ne pas avoir accordé cette faculté à Gabrielle Désirée. Comment aurait-il pu réfléchir lui-même à son amour pour elle si elle avait pu commenter n'importe quand ce qu'il ressentait?

-Qu'est-ce que tu fais avec un pétal de rose sur ton habit?

*Ahhhh les femmes...Toujours à remarquer le petit détail qui cloche plutôt que les efforts pour avoir un look impecca....Woh, minute...Elle a dit...pétale?* Le regard de Matt cessa de soutenir celui de Gabrielle pendant un court instant, une seule seconde, juste le temps de trouver ce qu'il allait bien pouvoir inventer pour sauver la face. Son travail d'avocat reposait surtout sur sa faculté à toujours trouver une bonne réponse. Répondre à Gab ne serait donc qu'un petit travail de routine. Matt envoya donc négligemment valser le pétale plus loin.

-Aucune idée. Une partie de décoration extravagante qui est tombée ou encore...je sais pas, une pluie de pétales dont j'aurais zappé l'existence?

Matt prit ensuite délicatement le bras de Gab pour l'escorter galamment dans la salle de bal.

-Si j'étais toi, j'irais jeter un coup d'oeil sous le sapin.

Lorsque Matt était allé porter son cadeau pour Gab, un peu plus tôt dans la journée, il avait essayé de ne pas être déçu en voyant qu'elle n'en avait pas laissé pour lui. Il était pourtant fou de joie de deviner que la belle jeune femme avait eu une attention pour lui.

-Je ne vois pas de sapin.

Matt avait pris un air totalement innocent, comme si l'arbre ridiculement gigantesque n'était pas aussi voyant qu'une soucoupe volante dans un champ vide. Puis, il entraîna Gab vers le colosse en souriant comme un gamin.

-On va en profiter pour vérifier si quelqu'un a pensé à toi...On ne sait jamais: tu es la plus appréciée des proprios...et avec raison.

Il lui fit un petit clin d'oeil avant de reporter son attention devant lui, histoire de ne pas entrer en collision avec un horrible fêtard de Noël.

[Je sais j,ai des gouts exquis]

J'étais toujours su rmon petit nuage chaque fois que je passais un moment avec mon avocat préféré. Par là, je veux dire qu'il n'avait même pas besoin de parler pour me rendre heureuse. Mes coins de lèvres se soulevaient d'eux même chaque fois que j'avais l'occasion de voir son chaleureux visage (avec moi seulement, je dois dire...puisqu,avec la Terre entière il n,était qu'un bloc de glace.) Il était ma source d'énergie et de joie. J'avais l'impression d.avoir une seringue plantée dans mon bras qui me reliait directement à un organe produisant de la joie dans le corps de Matt. C'est un peu débile comme image, je sais, mais c'est ce qui m'est venu à l'esprit en premier et on sait tous que j'ai un peu l'esprit tordu. De toute façon, c'était pas l'important. L'important c'était que j'étais capable d'aller mieux. Peut-être que cela ne viendrait pas rapidement, mais je finirais par m'en sortir, j'avais un Matt, j'avais donc les outils pour le faire et cette seule petite étincelle d'espoir réussissait à me rendre le sourire.

J'étais convaincue que Matt me trouverait voyante. En effet, il n'était pas tellement le genre d'homme à sortir des conventions. D'ailleurs, son acoutrement me donnait raison, il n'y avait pas une seule parcelle de sa personne qui allait à l'encontre d'un complet tout à fait conventionnel. Je ne m'en plaignais pas, il était tellement magnifique. Reste qu'il devrait s'habituer à ma robe parce que j'étais loin d'être de celles qui ne voulaient pas attirer l'attention (en plus, je l,avais souvent bien malgré moi) et qui prend la robe que tout le monde aura. Non. Moi je veux me démarquer, être différente et Matt devrait s'y faire. LE bel avocat me tendit son bras que je pris délicatement en lui souriant. La seule chose qui me faisait peur avec ce petit nuage, c'est qu'il ne disparaisse. Si je devais perdre Matt je ne sais pas ce que je ferait. Je perdrais tous mes repères et je deviendrais probablement folle. Il était tout ce qu'il me restait.

Lorsque nous entrâmes dans la salle de conférence (que j'appellerai salle de bal) le sapin me sauta au visage comme si je ne l'avais pas encore vu durant la journée. Il était tellement beau (même si c'était Raph qui l'avait fait) que j'étais pratiquement incapable de détourner le regard vers autre chose. Le fait qu'il était si gigantesque rendait la salle presque magique parce que personne naurait pu croire qu'un tel monstre pouvait tenir dans la salle de conférence. Et pourtant, je devais avouer que Raph avait fait de cette salle, une merveille.

-Je ne vois pas de sapin.

Je rie un peu. Depuis.. l'attaque, Matt avait fait énormément d'efforts pour me faire rire et ainsi me changer les idées. Cela semblait être sonn moyen de me faire aller mieux. IL faut dire que la thérapie par le rire était l'une des meilleures. après tout, elle surpasssait probablement n'importe quel thérapeute de renommée.

-Moi non plus, en fin de compte.

Matt avait semblé déborder (intérieurement puisque Matt n'était pas vraiment du genre à extérioriser ce genre de comportement) de joie lorsque j'avais laissé sous-entendre que je lui avais laissé quelque chose sous le sapin. J'étais plutôt heureuse de savoir que je lui avais fait plaisir. Et c'est alors que toute cette joie, cette lumière qui m'habitait s'étouffa. Je vis, plus loin dans la salle, Nathan. Ce fut comme si une main avait empoigné mon coeur et l,avait serré jusqu'à ce qu'il étouffe. Je sentis presque les larmes me monter aux yeux. Le revoir ne fit que me rappeller ce bébé qui n'est jamais né. Il avait eu raison. Je n'avais pas été une bonne mère, je n'avais pas su protéger mon fils. Je n'entendais plus grand chose. La seule chose qui me racrochait à la réalité, C'était mon bras accroché à celui de Matt.

-On va en profiter pour vérifier si quelqu'un a pensé à toi...On ne sait jamais: tu es la plus appréciée des proprios...et avec raison.

Sa voix me sembla tellement loin... je n'entendis pas vraiment ce qu'il dit. Je le sentis m'entraîner au loin, vers le sapin, mais je ne cessai pas de fixer Nathan... ce monstre qui, au fond, avait eu raison, et chaque fois que je me l'avouais intérieurement, j'avais encore plus mal. Mon regard, à nouveau vide se tuorna vers Matt et je me souvins qu'il m'avait parlé.

-Pardon... qu'est-ce que tu m'as dit?

Et c'est là que je vis mon nom sous le sapin, collé sur une petite boîte. Il avait pensé à moi. Qui d'autre était au courant d'à quel point je préférais qu'on m'appelle Gab plutôt que Gabrielle. Je savais qu'il était le seul à avoir pu l'écrire. Je relevai des yeux assez surpris vers lui. Je devais avouer que je ne pensais pas qu'il en ferait autant pour un bal. Je lui fis un sourire et me pliai délicatement pour ramasser la boîte. Je déchirai lentement le papier qui cachait une boîte de bijou. Comme il me connaissait bien! Je ne pus m'empêcher de sourire en l'ouvrant et en voyant ce qu'elle cachait. Il s'agissait d'un bracelet magnifique avec de petites et délicates breloques. La plus grosse attira mon attention, il s'agissait d'un G en or. Je relevai mes yeux vers lui et lui souris tendrement.

-Merci... c'est magnifique.

Puis, je le pris doucement dans mes bras et le serrai contre moi. Encore une fois, je souhaitai que le temps s'arrête. J'aurais tellement voulu lui dire Je t'aime...

[Tu es meeeeerveilleux!!! JE T'AIIME ET JE TE MARIERAI (Quelle bonne blague XD)!!! XD]

-Je disais: comme c'est dommage! Les autres filles ont l'air si laides à côté de toi. Il ne faudrait pas qu'elles se mettent à pleurer de désespoir: je n'ai pas envie de me hisser au sommet du sapin pour me protéger du déluge!

Cet homme-là avait un don. Définitivement. Personne n'aurait pu le dire en le croisant comme ça dans la rue, mais moi je le savais. Chaque fois qu'il ouvrait la bouche dans le but de me faire rire, il réussissait. Naturellement, il avait remarqué comment j'avais réagi à la vue de Nathan, ce n'était pas surprenant, il voyait TOUT. Pas moyen de lui cacher quelque chose (en plus, le fait que je me sente totalement incapable de lui mentir ne m'aidait pas particulièrement) et dès qu'il se rendait compte que je n'allais pas bien, je ne m'en sortais pas sans tout lui raconter. Peut-être était-ce cela qui nous avait rendus si proches l'un de l'autre. Je savais que je pouvais tout lui confier (après tout, un avocat sait garder le secret professionnel...) sans problème, qu'il ne me jugerait jamais (Il avait probablement vu plus fou que moi dans sa vie ) et qu'il saurait quoi me dire pour me changer les idées. Après tout ça, dites-moi ce que j'aurais bien pu faire pour m'empêcher de tomber amoureuse de cet homme!? Définitivement, il n'y aurait rien eu à faire... ca s'était fait tout seul sans que je n'aie vraiment mon mot à dire. Sans que je m'en rende vraiment compte, j'avais réappris à faire confiance à un homme. Jamais il n'avait laissé sous-entendre qu'il voulait plus de moi... contrairement à tous les autres hommes qui avaient tout essayé pour m'approcher. Matt m'aimait bien pour ce que j'étais, pas pour ce à quoi je ressemblais. D'un autre côté, cela me faisait un peu peur... puisque si jamais il n,avait fait d'allusion au fait qu'il aurait préféré être plus que mon ami, c'était peut-être que justement, c'était le cas. S'il ne m'aimait pas, jamais je serais capable de lui avouer mes sentiments.... je sais que tout se briserait entre nous et je ne pourrais le supporter. Il était mon souffle, ma lumière, la seule chose qui me permettait encore de respirer normalement.

Sa remarque me fit rire et rougir. Après tout, apart me dire que j'étais wow, il ne m'avait pas trop fait de commentaire sur ce dont j'avais l'air, ce soir-là. Pourtant, à un bal, il faut dire que c'est un peu ce qui importe le plus... puisque c'est en fait le but d'un bal. Arriver aaccoutrer en princesse pour attirer leplus d'atttention possible. Me dire que j'étais plus belle que toutes les autes filles ce soir-là (alors que je devais avouer que plusieurs étaient totalement magnifiques) Me fit chaud au coeur. Le compliment serait venu de n'importe qui d'autre qu'il m,aurais passé très haut au dessus de la tête (étant petite, il aurait passé encore PLUS haut) mais venant de Matt, cela relevait du fantasme. Un petit sourire en coin je reportai mon attention sur lui.

-T'es gentil.

Matt sembla rayonner de voir que j'étais incroyablement contente de son cadeau. Il était beauuu!!! Il avait l'air d'un enfant, à Noël. Lorsque je le pris dans mes bras, je le sentis passer ses bras autour de ma taille pour me serrer contre lui. Un immense et violent frisson me traversa le corps. Je me sentais tellement toujours en sécurité dans ces moments-là, j'avais l'impression que rien ne pouvait plus m,atteindre. Si nous avions été dans un film, c'est le moment exact où j'aurais relevé ma tête et que je l'aurais embrassé passionnément. Après ce long baiser passionné, sans un mot, nous nous serions regardés et nous aurions compris que nous étiions faits l'un pour l'autre. Nouss serions restés dans cette position un long moment parce que rien au monde n'aurait été comparable à cet instant magique. Malheureusement, nous n'étions pas dans un film... pas dans MON film. C'est la raison pour laquelle, quelque secondes plus tard, Matt se dégagea délicatement de mon étreinte (à ma grande déception, je dus l'avouer). Je le regardai chercher le cadeau que j'avais laissé pour lui durant la journée et lorsqu'il le trouva, je vis une petite étincelle dans son regard et je ne pus m'empêcher de sourire. D'ailleurs, je sus que j'avais bien choisi en voyant son visage. Je n'avais jamais rien vu de tel l'animer. Son visage semblait dépasser le stade de la joie (tout en restant très Matt, il faut le spécifier).

-Wow...merci...

Je devais rêver. Je n'avais pas la prétention de croire qu'il aurait pu faire ça pour vrai. Pourtant, à cet instant, j'aurais pu jurer l'avoir vu se pencher vers l'avant, comme pour... venir m'embrasser. Mais je n'y croyais pas. Je devais avoir rêvé, de telles choses ne se produisent que dans les films américains de mauvais gout et pourtant, j'étais assez ... expérimentée pour savoir que je n'étais pas dans un film... parce que dans un film, *tout est bien qui finit bien*, ce qui était rarement le cas, dans ma vie.

Le regard de Matt se dirigea, alors, vers un autre endroit. Curieuse de savoir ce qu'il avait bien pu voir, je suivis son regard pour apercevoir à mon tour, Ilena. Je tombai alors dans un état d'exaspération indescriptible. Comment pouvait-on vivre normalement lorsque la seule chose de laquelle on s'abreuve est de l'attention du monde entier. Elle avait largement passé l'âge pour tout ça. SEs ailes m'amenèrent à me demander si elle avait toute sa tête. J'espérais qu'elle n'avait pas consicemment mis des ailes à un bal de Noël. J'espérais qu'elle se soit trompée de fête, qu'elle ait cru que nous étions encore à l'Halloween. Pourtant, encore, être décalée de deux mois ne laissait pas ttransparaître une énorme saineté d'esprit. Je me retournai vers Matt et c'est là que je vis l'air dédaigneux sur son visage, mais avant que je ne puisse intervenir pour l'empêcher de dire une Matterie, il parla.

-Certaines personnes devraient rester enfermées dans leur chambre...

Je lui lançai un regard repobateur. Matt était du genre à juger les gens sans les connaître, chose que je n'aimais pas vraiment. Chaque personne avait quelque chose de bien en elle (chez certains, c'est mieux caché que chez d'autres) et personne ne sait ce qui se peut se cacher derrière ces personnes. Moi-même j'étais l'une des premières jugées sur mes actions.... et personne ne semblait vouloir s'attarder sur mes raisons d'agir ainsi, ils préféraient de loin être méchants. Le monde ne devrait pas être fait ainsi et Matt n'était certainement pas l'exception à la règle. Je soupirai.

-Maaattt....

J'avais parlé avec un ton de reproche.

[Trop.]
[Heather, je m'excuuuuse! J'adore ta robe, mais ce n'est pas le cas de Matt...mais il n'a pas vraiment aimé les paillettes de Gab, alors tu n'as pas à le prendre perso. XD Tu vois, je m'excuse à toi, et à toi seulement, parce que tu m'aimes dans ta signature. ]

-T'es gentil.

Matt leva le sourcil droit, son préféré et on sait tous pourquoi: il aimait le droit (vous savez...les avocats, le droit...ouiiii, c'est ça!). Si Matt avait été gaucher, il se serait entraîné à se servir de sa main droite, juste pour se créer mentalement des jeux de mots avec *droit*. Oui, il était imbécile léger, mais seulement léger. Il surveillait tout de même sa ligne, malgré son amour presque passionnel pour la nourriture. S'il s'était écouté, Matt Wallace aurait ouvert son propre buffet, seulement pour s'y servir lui-même. Alors, imaginez comme il faisait un effort immense pour ne pas courir vers le petit buffet du bal. Il aurait été capable de le vider à lui seul, mais il essayait d'avoir l'air civilisé. Pour ce que ça donnait, par contre...

-Elle est bonne. Un peu plus et je te croirais, mais je suis au courant que je ne suis pas gentil. Et puis...Tu m'aimerais tellement moins si j'étais un doux jeune homme qui ne mord jamais.

D'une grimace pas tellement avantageuse, Matt montra bien le profond sérieux de ses paroles. Quand il était avec Gab, c'était plus fort que lui: il devenait stupide. C'était comme si l'énergie qui émanait de la jeune femme lui grillait les cellules du cerveau. L'envie de la faire rire était alors plus forte que le besoin de se montrer tel que les trois C l'exigeaient: courtoisie, civilité et convention. Pour certains, constipation était le C qui résumait bien les trois autres, mais Matt n'en tenait pas compte. Il avait été élevé dans le respect des normes et sa carrière était l'une de celles pour lesquelles il fallait être soi-même...en autant qu'on ne sorte pas du moule préétabli. Et Matt n'en sortait pas. Du moins, pas en public...sauf quand il était avec Gabrielle.

Matt s'était à peine rendu compte de ce qu'il avait dit en regardant Ilena, car son regard avait été attiré par quelque chose de presque aussi intéressant: Jason. Comment ce mec faisait-il pour sortir habillé de la sorte sans que quelqu'un ne l'attaque pour sauver le monde d'une telle vision? Matt n'en revenait pas. Il n'arrivait même pas à comprendre le but de son habillement. Portait-il un animal mort? Que faisait-il avec un oeil de pirate? L'avocat ne put supporter la vue de cet énergumène d'une espèce qu'il espérait en voie d'extinction et il reporta son attention plus loin, dans l'espoir de trouver quelqu'un qui savait comment s'habiller.

C'est à ce moment que ses yeux furent presque obligés de se fermer sous la force de la couleur qu'ils avaient rencontrée. Une jeune femme, fort jolie, portait une robe presque aussi grosse que le sapin d'un vert assez décapant. Sa beauté et sa coiffure mais, surtout, l'ampleur de ce qu'elle portait lui donnaient l'air d'une princesse. Il ne lui manquait que la couronne et Matt lui aurait donné le château pour y cacher ce vert vicieux.

-Maaattt....

En se tournant à nouveau vers Gab, le regard de Matt s'attarda un instant sur Cybelle, la soeur aînée de la belle jeune femme. Que faisait-elle habillée ainsi? La dentelle noire et la grosseur des bijoux rappelaient à l'avocat les méchants des dessins animés, ceux que même les plus naïfs savent reconnaître. Pour lui, elle était peut-être la future affreuse belle-soeur...

-Oui?

En voyant l'air fâché de Gab, Matt compris qu'il n'avait pas fait que penser qu'Ilena aurait dû rester enfermée... Oups...

-Tu es fâchée?? Gab...Excuse-moi, tu sais que je ne peux pas m'en empêcher et...

Un son strident vint déchirer la musique que Matt trouvait déjà assez désagréable et il fut forcé de s'interrompre, ce qui entâma sa patience déjà assez restreinte.

-Ce n'est quand même pas de ma faute si cette fête est ridicule! Un ange, une princesse, un pirate, une méchante sorcière...Quoi d'autre, encore?! On est dans un conte pour enfants, c'est ça? Je pensais venir à un bal et j'ai l'impression d'avoir rétréci et d'être dans une maison de poupées, mais avec un arbre grandeur nature!

Matt avait tout débité d'un ton assez sec, mais plutôt égal. Il avait perdu patience, mais il ne s'était pas totalement emporté. Il pensait totalement ce qu'il avait dit, mais il aurait quand même pu le garder pour lui...

-Alors, s'il te plait, ne vient pas me reprocher d'avoir une opinion sur la visible déchéance que peut atteindre l'humain lorsqu'une occasion comme ce bal se présente.

Matt aurait pu être gay. Oui, il aurait très bien pu l'être. Même s'il émaniait tout, sauf de l'homosexualité, je ne pouvais m'empêcher de noter certaines choses. La plus flagrante: il avait toujours une apparence parfaitement soignée. Ses cheveux étaient toujours coiffés avec gout et semblaient être incroyablement importants pour lui.Ensuite, il était.... incroyablement *bitch* avec tout ce qui existait. Détester quelqu'un était une chose, sans cesse asser des commentaires sur son apparence et sur sa personne relevait vraiment de la *bitcherie*. Puis, il y avait cette dernière chose... la peu-être moins explicite, mais tout de même existante, de tous les hommes que j'avais fréquentés, il était le seul et je dis bien le SEUL à ne pas avoir essayé de coucher avec moi... et il était celui qui aurait eu le plus de chance de le faire.... avec tout le temps que j'ai passé avec lui dans sa chambre. Et maintenant que j'y pensais, j'avais mal de l'avouer, mais tout cela prenait son sens. Je me sentis alors très mal. Si vraiment, Matt était gay, je rendais les arm,es. TOUT LE MONDE dans cette auberge DÉBILE était gay. Premièrement, Marek. Marek aimait bien tout ce qui bougeait et tout le monde savait qu'il aimait bien se taper des hommes. Ensuite, il y avait ce Jason. Jason était une vraie... fille de joie, disons le ainsi pour être polie. Il ressemblait un peu à Marek dans un sens... Puis, Je savais , étant bien au courant des potins de mon auberge, que Viktor et Christo s'étaient embrassés au party d'Halloween... et maintenant, il y aurait Matt? Et après, comment voulez-vous que je ne m'acharne pas sur les passants!? Les seuls hommes passables restant étaent... Steven, peut-être... Darryl? Nathan et Tommy étant rayés de la liste, naturellement. Non.. NON! Matt ne pouvait pas être gay. Il me DEVAIT de ne pas l'être. Je ne pouvais pas m'être attachée à quelqu'un à ce point, après ne l'avoir fait pour personnne depuis mes 13 ans pour apprendre qu'il était gay. Je restai quand même avec un mauvais présentiment coincé dans la gorge... Tout se tenait tellement...

-Elle est bonne. Un peu plus et je te croirais, mais je suis au courant que je ne suis pas gentil. Et puis...Tu m'aimerais tellement moins si j'étais un doux jeune homme qui ne mord jamais.

*En effet... Je t'aimerais moins si tu n'étais pas toi, si tu n'étais pas aussi beau, attentionné à mon égard, drôle, bref si tu n'étais pas aussi merveilleux... Mais heureusement... tu es tout ça alors je t'aime... je t'aime.. je t'aime...* Dire ces trois mots ainsi, dans ma tête, était telleemnt facile. Pourquoi était-ce totalement tordu de penser les lui avouer? J'avais beaucoup trop peur de le perdre... et maintenant, j,avais aussi peur d'apprendre que jamais je n'aurais de chance avec lui. Et pourtant, en réponse à cette phrase, ç'aurait tellement été facile de les dire... la porte était grande ouverte... mais je crois que j'avais préféré la fermer... par lâcheté.

-En effet...

Alors, quelque chose de plutôt intéressant attira mon regard. Je vis, plus ou moins loin, le visage de Cybelle craquer... Elle souriait... ELLE SOURIAIT!!! Habituellement, c'était un très TRÈS mauvais signe.Pourtant... ce sourire était... sincère et semblait être du au fait que quelqu'un lui avait offert un présent. Mes yeux sortirent presuqe de leur orbites tant je ne croyais pas ce que je voyais. Une douce chaleur m'envahie alors. Je ne pouvais pas aimer mon frère et ma soeur... c'est un peu comme si je n'avais pas le droit. Nous nous détestions tous les trois. Pourtant,au fond de moi, je savais que je me mentais. Voir Cybelle ainsi heureuse me fit du bien. Je savais qu'elle devait avoir vécu quelque chose d'atroce pour être devenue ainsi, mais je ne savais pas comment l'approcher, comment l'aider. Pourtant j,aurais bien voulu faire quelque chose. J'aurais aimé que nous soyons soudés tous les trois, comme une vraie famille. Pourtant, la vie en avait voulu autrement.

-Tu es fâchée?? Gab...Excuse-moi, tu sais que je ne peux pas m'en empêcher et...

Cette phrase commençait plutôt bien, j'aurais même pu lui pardonner ce qu'il avait dit. Mais à cet instant un immonde son me perfora pratiquement le tympan. Je grimaçai et fermai les yeux. Je me tournai et je vis l'employée folle en train de détruire une caisse de son. Découragée, je me dis que Cybelle s'en occuperait... Je n'avais pas envie de ça ce soir, mais vraiment pas. Par contre, cette attaque sonnore avait semblé changer Matt...

-Ce n'est quand même pas de ma faute si cette fête est ridicule!

Cette phrase me fit de la peine... Eh voilà encore les larmes, que je retins du mieux que je pus, mais sans gramnd succès. J'étais devenue une fontaine dernièrement. C'était comme si je n,avais plus aucune retenue pour les larmes, elles se mettaient à couler comme bon leur semblaient sans que je puisse y faire grand chose. Je tentai quand même de les cacher à mon ami, histoire de garder un peu de fierté.

-Un ange, un pirate, une méchante sorcière...Quoi d'autre, encore?! On est dans un conte pour enfants, c'est ça? Je pensais venir à un bal et j'ai l'impression d'avoir rétréci et d'être dans une maison de poupées, mais avec un arbre grandeur nature! Alors, s'il te plait, ne vient pas me reprocher d'avoir une opinion sur la visible déchéance que peut atteindre l'humain lorsqu'une occasion comme ce bal se présente.

C'en était trop... J'étais pratiquement sûre qu'il n'avait pas envie d'y être, mais ce n'était pas une raison pour me le cracher ainsi à la figure. Ça avait été son idée... j'aurais très bien pu rester dans ma chambre... comme j'avais pris l'habitude de faire de toute ma vie. Moi qui avait été tellement contente de passer la soirée avec lui, j'apprenais que lui, de son côté, il trouvait ça complètement ridicule, encore une fois, les larmes.

-Alors pourquoi tu m'as invitée HEIN!? Pourquoi tu as voulu qu'on vienne!? C'était TON idée je te rappelle. ET ne vient pas me dire que tu l'as fait pour moi, parce que dans ce cas, depuis QUAND tu te soucies des envies des autres et surtout, SURTOUT, depuis quand est-ce que ton petit plaisir ne passe pas avant celui des autres!?

J'avais envie de partir et d'aller m'enfermer quelque part pour ne plus en sortir. Et dire que cette soirée avait presque été merveilleuse et magique. JE l'avais tellement attendue, avoir su qu'elle finirait ainsi, je me serais endormie le soir du 23 décembre pour ne me réveiller qu'au nouvel an. Je croisai mes bras et je regardai ailleurs, histoire de faire disparaître l'eau de frustration et de tristesse de mes yeux...

La soirée avait cette tendance très sinussoïdale... Il y avait en effet beaucoup de hauts... et autant de bas. J'avais eu l'impression qu'elle serait magique... et bien plus, pourtant mon coeur était devenu énorme et je n'avais qu'une seule envie: celle de me mettre à pleurer pour m'être fait autant d'attentes. On a beau dire qu'il ne faut pas se faire d'attentes pour ne pas être déçu... Y a-til quelqu'un au monde qui a déjà réussi à ne pas se faire d'attente pour quoi que ce soit? Je croyais qu'il serait heureux de passer la soirée avec moi, pourtant, lorsque je l'avais entendu prononcer ses mots, tout avait sonné faux. Comme si, vraiemnt, toutes les petites attentions, les impressions d.amour n'avait été dues qu'à mon imagination. Il ne l'avait fait que parce que j'étais son amie et surtout parce que j'étais triste, voulà tout. La seule évocation de ce fait donna l'envie à les entrailles de se tordre à leur guise.

J'avais perdu les pédales, tout simplement. Je savais tout ce que Matt avait fait pour moi durant les dernières semaines, mais je croyais sincèrement que tout cela ne m'avait rendue que plus amoureuse de lui... ce qui n'était pas tellement positif, dans la situation où je me trouvais. J'aurais voulu le prendre dans mes bras et l'embrasser. Avoir la certitude qu'il m'aimait aussi... et ne pas seulement me baser sur des suppositions idiotes et probablement fausses. Pourtant l'effet contraire se produisait. Le monde commençait à perdre de sa beauté, de sa douceur. Il redevenait froid... comme quand il n'était pas là. Lorsque j'avais parlé, je ne m'étais même pas rendue compte que sa voix s'étais mise à trembler en voyant mon regard qui, inconsciemment, l'implorait de s'arrêter, de ne pas en dire plus. Pourtant, il était allé jusqu'au bout... m'affligeant le coup de grâce. Je n'avais donc pas pu m'empêcher de faire de même. Au fond de moi, je savais très bien que ce que je dirrait pourrait lui faire de la peine, mais une partie de moi voulait lui montrer ce qu'il m'inffligeait, à cet instant. Je voulais arrêter d'être la seule à toujours avoir mal parce que j'étais plus sensible que lui, qui semblait tellement tout gerer côté émontions, sans même montrer la moindre faiblesse. Je n'étais pas comme ça, moi. J'étais incapable de refouler tout et d'attendre sagement que le tout se passe tout seul.

Pourtant, lorsque j'avais vu dans ses yeux la répercution de mes paroles, je me sentis comme un monstre. Qu'est-ce qui m'avait pris!? Il allait croire que je n.avais rien vu de tout ce qu'il avait fait pour moi... Je savais qu'au fond, Matt était généreux de sa personne. Il ne s'en rendait probablement pas compte,mais juste par sa présence, il me rendait heureuse comme personne d'autre n'aurait pu le faire. Pourtant, de sang froid, j'avais réussi à lui cracher tout ça au visage. C'est bien une preuve que c'est aux gens qu,on aime qu,on fait le plus mal. Je sentis mes jambes faiblirent. Je me sentais tellement mal... j'avais les yeux rivés sur la cravate de Matt, totalement déconnectée de la vie extérieure. Je ne l'entendis même pas prononcer des mots, tout bas. Des mots qui m'étaient probablement addressés. Je n'arrivait pas à réaliser quel genre de monstre pouvaient dire une telle chose après tout ce qu'il avait fait pour moi. Lorsque sa voix parla plus durement, je revins à moi et l'écoutai, sans pouvoir le regarder.

-Tu te demandes pourquoi je suis ici? Elle est bonne...comme si ce n'était pas évident! Je ne fais jamais rien pour personne. PERSONNE! Tu as raison, au fond, je suis égoïste mais, pour toi, je m'abaisse au ridicule sans réfléchir... Alors, je ne fais certainement pas tout ça par pure bonté. Je suis amoureux de toi, Gabrielle Désirée...

À ces derniers mots, je relevai ma tête et je le regardai... Je n,arrivais pas à les cerner, ils ne se rendaient pas à la partie consciente de mon cerveau. Ils était comme sortis d'un rêve beaucoup trop fou pour être vrai. *Je suis amoureux de toi, Gabrielle Désirée... Je suis amoureux de toi, Gabrielle Désirée... Je suis amoureux de toi, Gabrielle Désirée...* Je dus me les répéter plusieurs fois avant de réaliser qu'ils étaient bien vrais, que je ne rêvais pas. Je voulus répondre, mais aucun son ne sortit de ma bouche. Je comprenais alors à quel point, mais à QUEL POINT j'avais du lui faire du mal. Encore les larmes.

-... et je m'excuse de ne pas être l'homme parfait, mais c'est tout ce que je peux faire pour toi: t'aimer du mieux que je peux, même s'il est évident que ce n'est pas assez.

Au contraire, il ne voyait pas à QUEL POINT il était l'homme parfait pour moi. Il était le seul capable d'autant me faire rire, de me faire sentir aussi bien. Pourquoi avais-je été trop débile pour le lui faire savoir? Il ne devait pas penser qu'il n'en avait pas fait assez. Tout était ma faute. J'avais été tellement repliée sur moi-même que j'avais exclu tout ce qui me rendait heureuse pour garder la noirceure et l'horreur du monde. Je voulais lui répondre, lui hurler que je l'aimais, pourtant j'étais figée, incapable de réagir. Il ferma les yeux et semblait tellement souffrir que j'eus l'impression que mon coeur se déchirais violament.

-Sur ce, bonne soirée...

Effondrée par sa tristesse, je fus enfin capable de réagir. Je le vis s'éloigner de moi comme dans mes pires cauchemars et je réalisai que si je ne faisais rien, je le perdrais, peut-être pour toujours. Je partis donc derrière lui, avec mon courage dans les mains. Rien n'importait plus, apart lui dire à quel point je l'aimais.

-Matt attends!!!!

Je réussis à le rejoindre avant qu'il ne quitte complètement la salle et j'attrapai son bras pour ensuite prendre sa main. Je plongeai mon regard dans le sien... je voulais qu'il me croit, qu'il voit à quel point je l'aimais.

-Matt... je sais tout ce que tu as fait pour moi... je ne veux pas que tu crois que je n'ai rien vu. Tu as été le seul qui a vraiment été présent dans ma vie à un tel point que je ne me suis pas laissée mourrir après avoir cru que j'avais tout perdu. J'avais tort. Je n'avais pas tout perdu, il me restait toi. Tu me fais toujours rire... Je m'excuse pour ce que j'ai dit. Tu es parfait pour moi... comment veux-tu que je ne sois pas tombée éperduement amoureuse de toi? Je t'aime... tu ne peux pas imaginer à quel point...

Sur ces mots, je me mis sur la pointe des pieds et je l'embrassai... brièvement, ne sachant pas vraiment comment il réagirait, mais j'eus le temps de ressentir quelque chose d'immense, en moi. Il me rendait déjà folle de lui.

- Et si tu pars... je pars avec toi.

Mes yeux n'avaient pas cessé de le regarder. J'avais entremêlé mes doigts avec les siens et je lui fis un petit sourire en coin. Et si, finalement, ma vie était une sorte de film? Il semblait peut-être que j'aurais, moi aussi, mon Happy Ending.

[HJ: Tchin. Tu vas l'aimer.]

C'était décidé, Matt Wallace vouait une haine totale à Noël. Encore. Il avait arrêté, pour une soirée de détester la fête en question, mais c'était fini.

Bien sûr, il appréciait le temps des fêtes avec toute son ambiance illogiquement survoltée. Il ne le niait pas. Matt aimait la musique niaise du temps hivernal ainsi que les petites lumières qui brillaient ridiculement dans la neige. L'avocat devenait un peu moins insensible et frustré à l'approche du temps des fêtes. Toutefois, le jour de Noël, son humeur cassante lui revenait en force. Elle était même à son maximum (si maximum il pouvait y avoir). C'était trop, pour lui, d'endurer les airs faussement heureux de tout le monde. Il savait bien que tout le monde était au courant que les rencontres familiales n'avaient pour seul but que montrer à tout le monde à quel point on avait bien réussi et comment sa vie était enviable. Personne n'était heureux de voir personne. Lui le premier. De plus, les cadeaux étaient exagérés. Un enfant n'avait pas besoin de recevoir un Ipod, une téléphone cellulaire ET un ordinateur portable pour Noël! Pourquoi le bonheur ne pouvait-il pas être à l'image des films américains? Une belle famille blonde, tout autour du sapin, qui ouvre des cadeaux simples et tellement appréciés... Mais non! Matt savait que tout le monde trouvait le moyen de ne pas être pleinement satisfait des présents reçus. Sérieusement, c'était stupide. Des cadeaux étaient des cadeaux. On n'avait pas d'attentes à se faire. Noël était vraiment une grosse blague qui ne faisait pas rire notre cher avocat.

D'ailleurs, cette année s'était avérée encore pire que les autres. Passer la soirée à distribuer des sourires plastifiés à de vieilles tantes et à raconter des anecdotes sur son travail à des cousins avides de conseils était, en soi, d'un ennui presque brûlant, mais s'humilier avec talent et perdre sa seule amie dépassait de loin la désagréable soirée familiale. Vraiment, Matt s'était surpassé. Il savait qu'il risquait gros en avouant son amour à Gabrielle et il avait été prêt à en assumer les conséquences. Cependant, il avait prévu agir avec classe. Lui dire simplement et clairement qu'il l'aimait, en douceur, aurait été parfait. Il aurait même pu lui dire qu'il était prêt à rester son ami ou qu'il était conscient qu'elle ne voulait pas de ce genre de relation si elle ne s'était pas montrée intéressée. Il aurait eu le coeur brisé avec une grande classe. L'avocat aurait vite rattrapé le coup en se montrant comme le grand ami qui, au fond, n'est pas si blessé que ça que son amour ne soit pas partagé. Il ne serait pas allé jusqu'à finalement le nier, car Matt ne se mentait pas ainsi. Il trouvait que ce genre de comportement était malsain. Il aurait donc totalement assumé ses sentiments, mais en montrant clairement que l'amitié pouvait lui convenir, tant qu'il ne devait pas s'éloigner de sa tendre Gab. Sa manière de fonctionner était parfaitement choisie.

Seulement, il s'était planté. Il était passé à travers son nuage pour s'écraser violemment au sol sans même réfléchir à l'idée de se retenir au duvet blanc, un peu comme une goutte de pluie plus débile que les autres. Il avait hurlé ses sentiments à Gabrielle sans un seul petit grain de tact. Il était vraiment nul. L'avocat n'avait pas pu faire autrement que partir du bal. Il en avait trop fait. Matt n'avait pas pu risquer de gâcher encore plus les choses, si seulement c'était encore possible.

-Matt attends!!!!

Matt crut presque entendre la voix de Gab, mais il ne se retourna pas. Il était certain d'avoir halluciné. Elle ne pouvait pas avoir envie de lui parler, pas maintenant. Pas après qu'il ait été si con. L'avocat accéléra, frappé par une nouvelle vague de déception.

On attrapa le bras de Matt et celui-ci s'arrêta subitement. Il savait. C'était elle. Il ne pouvait pas s'agir d'une autre personne. Si elle était venue l'arrêter, il n'y avait qu'une seule raison possible. L'avocat connaissait l'entêtement de son amie, mais il savait qu'elle ne lui aurait pas couru après, en plein bal, simplement pour qu'il s'explique. Si elle était là, près de lui, c'était parce que...parce que... Matt n'arrivait même pas à se formuler concrêtement l'idée. Il la regarda, incrédule, les yeux pleins d'étoiles, alors que sa douce main se glissait dans la sienne.

-Matt... je sais tout ce que tu as fait pour moi... je ne veux pas que tu crois que je n'ai rien vu. Tu as été le seul qui a vraiment été présent dans ma vie à un tel point que je ne me suis pas laissée mourrir après avoir cru que j'avais tout perdu. J'avais tort. Je n'avais pas tout perdu, il me restait toi. Tu me fais toujours rire... Je m'excuse pour ce que j'ai dit. Tu es parfait pour moi... comment veux-tu que je ne sois pas tombée éperduement amoureuse de toi? Je t'aime... tu ne peux pas imaginer à quel point...

Il l'avait écoutée. Vraiment. Il avait bu chaque mot, mais ils s'étaient tous effacés tellement vite. Seulement trois restaient, indélébiles, sur sa conscience. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime... Ils se répercutaient moelleusement partout dans son âme. Gab l'embrassa, pendant une fraction d'instant et Matt mourrut. Enfin, c'était son impression. Quand la jeune femme enleva ses lèvres des siennes, beaucoup trop rapidement à son goût, l'avocat en grogna presque de mécontentement tellement il avait besoin qu'elle reste près de lui maintenant. Il devait avoir l'air complètement hypnotisé par elle, mais aucune magie n'opérait à ce moment-là. Enfin, oui...une magie bien trop spéciale pour que le seul mot *amour* soit assez grand pour la décrire.

- Et si tu pars... je pars avec toi.

Et Matt l'embrassa. Avidement, passionnément, follement...mais aussi doucement, avec précaution, comme on étreint une sculpture de neige qui aurait pu s'effondrer à tout moment. Il n'y croyait presque pas...

Sans se détacher de ses bras, Matt entraîna doucement Gabrielle vers le coin le plus près de la piste de danse. Ils étaient à l'écart et avec les autres à la fois. Au bal, mais dans un autre univers. Le leur.

-Désolé...je ne sais pas danser...

L'avocat avait murmuré à l'oreille de son amour tout en la faisant se blancer doucement, au rythme d'une danse lente et romantique alors que la musique assourdissante était endiablée. Ils avaient l'air bien étranges. Étrangement plus heureux que les autres.

Je me souvenais de mon premier et seul amour. J'avais voulu l'oublier... mais comment peut-on faire une telle chose? Il reste encré jusqu'au profond de soi-même. Lorsque celui-ci vous blesse et se joue de vous à un tel point qu'il détruit tout ce que vous avez été... vous n'avez que cette seule envie de l'oublier. Pour la première fois depuis 6 ans. J'étais prète à tourner la page, à oublier tout ça et à être heureuse. Parce que j'avais trouvé mieux, bien BIEN mieux. Rien ne vallait ce regard intense et rempli d'étoiles qu'était celui de Matt lorsqu'il posa ses yeux sur moi, alors que je prenais sa main. Il semblait avoir compris.... s'être rendu compte de tout l'amour que j'avais pour lui, sans même que j'aie eu le temps de dire quoi que ce soit. Il y avait quelque chose d'immensément fort entre nous deux... bien plus fort que l'amour que j'avais ressentis, il y avait de cela si longtemps, maintenant. Nous aurions pu rester ainsi, à nous regarder amoureusement pendant tout ce temps, mais rien ne vallait les mots. Alors je lui avais tout dit... tout ce que je n'avais jamais cru pouvoir lui dire, et quelle libération ce fut. J'avais l'impression que jamais je n'en dirrait assez pour lui décrire toute l'amour que j'avais pour lui... j'avais envie de le hurler à la Terre entière et bien plus...

À mon bref baiser, il avait été très réceptif. Tellement que j'eus l'impression qu'il aurait voulu rester ainsi jusqu'à la fin des temps... Chose qui m'aurait parfaitement convenue aussi. Après ce baiser... premier d'une longue lignée qui promettait d'être la plus belle de toute, je plongeai mon regard de le sien, hypnotisée par lui, par tout ce qu'il était, par cet amour qui m'habitait et qui, à cet instant, hurlait de bonheur en moi. Je me sentais écrasée dans un nuage de joie et de tendresse. Je n'avais même pas besoin de douter de lui, comme j'avais fait avec tous les autres hommes que j'avais rencontrés. Je savais qu'il m'aimait pour vrai. Je devinais son amour dans son regard tendre qui me faisait de plus en plus fondre.

Alors que j'étais certaine que Matt m'entraînerait hors de la salle de bal puisque je lui avais dit que je partais avec lui et que, dans ma tête, il ne voulait qu'une chose, c'était partir, il m'embrassa... comme j'avais toujours voulu être embrassée. Passionné et doux... Matt était bien au delà de toutes mes attentes le concernant. Jamais je n'avais reçu un baiser aussi amoureux que celui-là. EN fait, je n'avais jamais reçu de baiser amoureux: tout le monde sait quelles avaient toujours été mes motivations d'embrasser un homme. Après mes quelques instants de surprise, je mis plus de passion et d'ardeur à ce baiser. Je passai mes bras autour de son cou pour l'enlacer et je sentis ses bras autour de ma taille [Tu permets? XD]. Plus aucun maux de l'univers ne pouvait m'atteindre ainsi. Il était clair que que si les gens nous regardaient, beaucoup d'entre eux me connaissant penseraient que je joue avec ses sentiments, mais je m'en foutais éperduement. Je savais que je l'aimais à m'en rendre malade. Lorsque nos lèvres se séparèrent, je restai un instant là, les yeux fermés et sans bouger, à essayer de réaliser que tout ça était réel alors que je n'y croyais pas une seconde. Je m'attendais à me réveiller d'une seconde à l'autre, mais à la place, je sentis ses bras, toujours autours de ma taille, m'entraîner plus loin. Au bout d'un moment, j'ouvris les yeux et je réalisai que nous étions toujours au bal... et même sur la piste de danse. Alors, je sentis son souffle près de mon oreille.

-Désolé...je ne sais pas danser...

J'éclatai d'un petit rire doux. Tout ça n'était tellement pas important à côté du reste...

-Si tu savais comme je m'en fous... tant que c'est toi, ce sera bien mieux qu'avec n'importe qui. Tu es mon plus beau cadeau de Noël.

J'avais, à mon tour, murmuré doucement mes paroles (mais pas à son oreille puisqu'elle m'était difficilement accessible...). Puis, j'avais plus collé mon corps au sien et j'avais callé ma tête dans son cou. Son odeur m'habitait de façon incroyable et je fermai les yeux pour profiter de cet instant tellement magique. Je n'entendais même plus la musique qui, vraiment, ne concordait aucunement avec notre style de danse. J'étais complètement dans un autre monde... le monde dans lequel j'avais voulu être toute ma vie. J'embrassai doucement son cou... si je ne m'étais pas retenue j'aurais embrassé chaque parcelle de son magnifique corps. J'étais étourdie d'amour et de passion... Nous sommes restés un certain temps ainsi. J'aurais voulu que le temps s'arrête. J,étais telleemnt heureuse que je peux difficilement l'exprimer. Mais vient un temps où nous devons bouger... peut-être pour mieux. J'avais besoin de lui... et nécessairement, logiquement, j'avais envie de lui.

-Est-ce qu'on va ailleurs?

Je me blotis à nouveau contre lui. Quelle soirée magique.

Joyeux Noël à tous. Le mien a été bien mieux que tous ceux que j'ai vécu auparavant. Je vous souhaite tous un Matt pour Noël... mais pas le mien, tout de même.

[HJ: À suivre, ici:
https://opaleauberge.forumactif.org/chambres-f29/une-seule-raison-d-aimer-noel-pv-devinez-donc-t186.htm#1871 ]